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 Candidature Andrej Kuzman

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Weyss

Weyss


Messages : 2
Date d'inscription : 27/03/2020

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MessageSujet: Candidature Andrej Kuzman   Candidature Andrej Kuzman I_icon_minitimeLun 6 Avr - 20:19

Weyss



Partie HRP


Salut, je m'appelle Weyss, j'ai 18 ans et je vis dans le Sud-Ouest de la France. Je suis en L1 Géographie et aménagement à l'université et je fais du JDR sous tout format depuis que j'ai 10-11 ans. Je suis passé sur plusieurs serveurs RP Minecraft depuis 2012 et ai ainsi acquis une certaine expérience. J'aime beaucoup la géographie, l'Histoire, la SF et le monde de la survie, de DayZ à The Walking Dead en passant par The Last of Us et Metro. Je pense que je vais apprécier mon passage sur le serveur et j'espère partager du bon RP avec mes collègues !


Fiche de personnage a écrit:

Andrej Kuzman

L'usager


Image de votre personnage:

Musique:


Nom : Kuzman

Prénom : Andrej

âge: 31

Sexe: Homme

Couleur de peau : Blanc

Couleur de cheveux : Brun

Taille des cheveux : Mi-longs

Couleur des yeux : Noirs

Groupe sanguin : B-

Allergies : Noix de muscade

Problème de santé : /



________________________________________________________________


Description Mentale :



Andrej est un personnage particulier. Il est très loyal et honnête, mais reste fidèle à ses idées avant tout. Il a tendance à faire des choses au mauvais moment. Il est assez silencieux en général, mais s’il se sent en sécurité, il aura au contraire tendance à dire ce qui lui passe par la tête sans réfléchir. Il n’est pas extrêmement intelligent mais est doté, contre toute attente, de bon sens. Cependant, il a également tendance à faire des conneries, parfois maladroites, parfois puériles, parfois les deux. Pour autant, Andrej a une haute estime de lui-même et a tendance à s’énerver quand il considère qu’on se fout de lui ; et quand il est vraiment très énervé, il commence à baragouiner en serbo-croate. Il lui arrive de passer pour un fou, ce qui a tendance à intimider les gens. Il a peur de beaucoup de choses, mais pas de la mort : la principale raison pour laquelle il fuit les sales bêtes, c’est parce qu’elles sont visuellement effrayantes avant d’être dangereuses. Quoiqu’il ne prendra pas de risques inutiles, car il est bien conscient du danger. En général. Il a parfois les idées sans-dessus-dessous, ce qui rend la communication compliquée lorsqu’il réfléchit en même temps et qu’il n’a pas de réponse préparée. Il s’exprime généralement en phrases courtes et directes quand il le peut, courtes et contradictoires s’il est déstabilisé, qu’il n’est pas sûr de sa réponse et qu’il réfléchit encore. Il a également une certaine tendance à vivre dans le passé, ou au moins à lui accorder une grande importance, ceci lui venant sans doute de son père. Question morale, il est assez souple, bien qu’il garde certains principes inchangés. Il est rancunier, autoritaire et ordonné (quand il le peut). Voilà ce qui est visible de lui. Ah, et il n’aime pas qu’on parle mal de la Bosnie.

Description Physique :



Andrej mesure un peu plus d’un mètre soixante-quinze, et ne pèse pas beaucoup plus de 80 kilos. Ses années passés à pratiquer diverses sports, dont la lutte (et surtout le tir) l’ont endurci et ont maintenu un état physique plus que correct. Il a envisagé de rejoindre les forces de l’ordre ou la garde nationale, mais a été découragé par son père qui voyait d’un mauvais œil les États-Unis, même longtemps après la guerre de Yougoslavie. Il décida de reporter son choix sur un programme de MILSIM en Virginie, où il passa plusieurs années. Il s’entraîne ainsi via les simulations. Il a une démarche assez assurée et une expression faciale très neutre, une « poker face ». Andrej n’est pas spécialement beau ni laid, il est généralement bien coiffé et s’habille sobrement. Il porte souvent un béret noir, et s’il ne l’a pas sur la tête, il le garde rangé dans sa sacoche dont il ne se sépare jamais. Ses goûts particuliers le poussent à porter un solide poncho brun très foncé, qu’il garde en cas de pluies dans son sac.  
________________________________________________________________




Background:

Andrej est né de parents d’origine bosniaque dans les bas-quartiers de Richmond. Sa vision du monde a été en grande partie formée par celle de son père, originaire de Sarajevo et ayant combattu durant la guerre de Bosnie. L’enfance d’Andrej fût mouvementée, compliquée, mais il garda la tête hors de l’eau. En grandissant, il travaille où il peut pour amasser de l’argent. Il espère retourner en Bosnie lorsqu’il en aura la possibilité. Poussé par son père et par son propre caractère, il cherche à s’entraîner afin d’être prêt si « les Serbes recommencent ». Refusant de rejoindre l’armée américaine, il se reporte sur le MILSIM et les sessions ouvertes des paramilitaires où il se forme à peu près aux situations de crise. Cependant, plus le temps passe, et plus la situation financière des Kuzmans empire. Sa famille décide de retourner à Sarajevo avec l’argent qu’il leur reste et comptent sur Andrej pour s’en sortir et leur envoyer de l’argent avant d’avoir une situation assez stable pour les rejoindre. Ainsi, en 2034, il déménage à Olympus afin d’y travailler comme adjoint à la sécurité incendie dans un immeuble du centre-ville, mais il n’est pas pris en raison de son profil jugé « incompatible ». Sans travail et ayant un loyer à payer, il se retrouve à travailler comme éboueur dans un camion-poubelle pendant quelques temps avant de trouver un travail de contrôleur dans le métro, où il gagne assez bien sa vie pour faire des économies. Il gardera ce travail jusqu’aux évènements de 2040.
« Il est 8h sur radio Washington et tout va bien dans le meilleur des mondes sur la côte Ouest des USA. Aux nouvelles, aujourd’hui, on assiste à l’arrivée en salles de Star Wars épisode 12, dernier opus en date de la fameuse série de films de Disney. Les foules affluent déjà aux portes des cinémas. Flash info, il semblerait que le footballer à succès Karim Benzema serait mort dans son sommeil cette nuit. En commençant sa carrière en 2005... ». Andrej se tenait à la barre du tramway, écouteurs en mode radio. Il était fatigué, il n’avait pas beaucoup dormi cette nuit et la journée s’annonçait mouvementée. Il regarde sa montre. Presque en retard ! Le Bosno baille un coup en descendant les marches du métro. Il entre dans le local du personnel et ouvre la porte des vestiaires d’un coup de pied, faisant sursauter ses collègues et lui valant une bonne réprimande de la part de son supérieur. Il pose ses affaires et se met en uniforme, saisit son tazer et monte dans la rame. Une sacrée journée, le train s’arrête plusieurs fois à cause de coupures de courant, on arrête une bande de brigands qui s’échappait d’une station, et Andrej tombe sur un trou rempli de rats en vérifiant une grille, pendant la pause. « Putain de boulot de merde. Putain de vie de merde. Putain de pays de merde. ». Tout ce qu’il souhaite, c’est rentrer chez lui. Plusieurs heures plus  tard, il pose son uniforme dans le casier, récupère son sac, pose le tazer et retourne au métro pour rentrer chez lui. Il s’affale sur un siège et roupille. « Enfin tranquille. ». Andrej fronce les sourcils. Il sent qu’on lui bouge le bras. Il ouvre ses yeux embués par le somme qu’il vient de faire, et voit un homme qui le prévient que la rame est bloquée. « Même après mon service ? ». Il se lève, se frotte les yeux et se demande des explications. Apparemment, ils doivent descendre à cette station et le train va rejoindre la station centrale. « Qu’est-ce qui se passe ? », demande Andrej. « Aucune idée. Vous devez descendre, et je dois prendre ma journée, c’est tout ce que je sais.». Andrej jure et descend. La station où il a dû se poser est dans un quartier malfamé, à plus d’une heure de chez lui à pied ! Il rumine sa colère en attendant le prochain qui tarde longtemps à arriver. Il tente bien de sortir, mais les portes sont cadenassées. « Dans quel merdier ils nous ont mis, encore ! ». Il voit des gens se battre dans la rue. « Encore une émeute. ». Il observe les casseurs longuement, alors qu’il est surpris par un homme sautant sur les grilles pour tenter de le saisir. Il tombe à la renverse et l’observe, assis par terre, utilisant les mains pour se maintenir. « T’es taré ! Qu’est-ce que tu me veux ?! ». L’individu, livide, ne répond pas et lance des hurlements atroces à son encontre. Andrej recule, écarquillant les yeux alors que l’enragé tente de forcer  la porte, quand des coups de feu retentissent et touchent l’homme en plein flanc. « Cheh » pensa Andrej. Un agent de police apparait derrière, croyant avoir tué la bête hardie qui s’était écroulée au sol. Elle se relève alors, se retournant vers son agresseur, et lui fonce dessus, alors qu’Andrej profite de ce moment pour redescendre en vitesse attendre une rame salvatrice. Il secoue la tête, reprenant son calme. « Je deviens fou. Et les émeutiers sont plus violents. Et coriaces. ». Il pousse un profond soupir, assis sur un banc, alors qu’il entend les gens au-dessus paniquer.  « Au moins, j’ai personne de qui m’inquiéter, moi. ». Il sourit, fier, pour se rassurer, mais n’est pas convaincu du bien fondé de sa réflexion. Il se lève en entendant un métro arriver. Il entre dedans, prenant un air faussement énervé, et prend un siège, à côté d’autres personnes. Il regarde sa montre. « J’espère qu’ils m’ont pas fait perdre trop de temps. ». Il observe l’heure tardive, dégoûté, et attend, impatient, que le train les dépose. Lorsqu’il s’arrête au terminus de Riverside Street, Andrej est excédé, mais décide de ne pas perdre plus de temps et quitte la rame sans demander son reste, espérant encore pouvoir rentrer chez lui, sans mesurer la gravité de la situation.


________________________________________________________________

Fiche de jet de dès

Force: (minimum initial 50) (points de force de base 80) (+ points à répartir)

-Combat à main nue (force) : 60/100
-Parade : 30/100
-Capacité de poids : 25/100
-Force brute : 40/100
-Constitution : 70/100


Dextérité: (minimum initial 50) (points de dextérité de base 80) (+ points à répartir)

-Combat rapproché, techniques (Dextérité) : 50/100
-Cuisine : 10/100
-Esquive : 40/100
-Agilité : 50/100
-Discrétion : 25/100


Intelligence: (minimum initial 50) (points d'intelligence de base 70) (+ points à répartir)


-Perception : 40/100
-Sciences : 20/100
-Technologies : 10/100
-Médecine : 30/100
-prémonition : 20/100


Charisme: (minimum initial 50) (points de charisme de base 80) (+ points à répartir)


-Charme : 10/100
-Intimidation : 70/100
-Négociation : 15/100
-Courage : 25/100
-Peur : 60/100


Armes: (minimum initial 50) (points de maîtrise d'arme de base 80) (+ points à répartir)


-Armes contondantes : 40/100
-Arme lourde : 40/100
-Armes tranchantes : 10/100
-Tir à l’arme de poing : 10/100
-Tir à l’arme moyenne : 70/100




J'ai lu et j'accepte le règlement.




Dernière édition par Weyss le Mer 29 Avr - 15:44, édité 1 fois
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NekoAsh4499
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NekoAsh4499


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MessageSujet: Re: Candidature Andrej Kuzman   Candidature Andrej Kuzman I_icon_minitimeMar 7 Avr - 13:50

Tout est en ordre, les règles sont lues, le background aussi. Rebienvenue !
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Weyss

Weyss


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MessageSujet: Re: Candidature Andrej Kuzman   Candidature Andrej Kuzman I_icon_minitimeMer 29 Avr - 15:07

Citation :
Citation :
Post-prologue - Andrej Kuzman

L’homme qu’on laisse derrière

Les pales de l’hélicoptère tournaient de plus en plus vite, le moteur grondait plus fort et l’engin commençait à prendre de la hauteur. A son bord, ceux qui avaient pu partir, ceux qui voulaient partir. Andrej espérait en être. Il savait pertinemment que le Japon était à l’opposé de sa véritable destination, mais il pensait pouvoir transiter vers l’Europe après. Mais le sort en a décidé autrement. Andrej fouillait le rez-de-chaussée. Il s’était éloigné du groupe, il ne les avait pas entendus, il pensait être en sûreté en bas. Il comptait récupérer un livre ou deux. Ca n’avait rien de dangereux, en apparence : simplement de quoi lire, pour le trajet, pour s’occuper. Il entendait du bruit au dehors. En fait, c’était quand même dangereux. Mais il était de l’autre côté du lycée, où il n’y avait sûrement aucun mort. Mais il y en avait, si. Sinon, il serait revenu. Une porte mal fermée, un roublard qui s’était éloigné du groupe, comme Andrej. Il est entré dans la même salle que lui. Conscient ? Définitivement inconscient. Il remarqua Andrej derrière une étagère de bibliothèque, Andrej l’inconscient – peut-être pas de la même manière que son agresseur. Il se rua sur lui, Andrej paniqua et poussa l’étagère sur lui. Ça n’eut pas grand effet, il avait poussé trop tôt, l’émeutier était trop loin. Andrej prit ses jambes à son cou. Il trouva une salle où il pouvait s’enfermer. Il ne pensait plus à l’hélicoptère, à son pays, à ses parents. Il voulait éviter de mourir, simplement. On frappa à la porte, très fort, très longtemps. Andrej ne bougea pas. Il est resté comme ça. Combien de temps ? Longtemps, n’est-ce pas ? Assez longtemps pour qu’il soit sûr qu’il n’y avait rien de vivant, de mort, ou de quoi que ce soit d’autre autour de lui. Il écoutait, il écoutait tout. Tout à la ronde. Il voulait être certain. Puis, il pensa à l’hélicoptère. Il pensa au camion, et il fit le rapprochement. « Ils m’ont laissé derrière. ». Il n’était pas rancunier, il comprenait. Mais Andrej ne pouvait pas rester ici. Il devait les retrouver, il devait rentrer chez lui. Il prit ce qu’il avait sous la main, c’est-à-dire sa sacoche et une barre arrachée à une étagère. Il sortit de la pièce. L’impression de sortir fut étrange. Combien de temps était-il vraiment resté ? Il se sentait libre et vulnérable. Andrej attrapa fermement son arme de fortune et quitta le lycée. Plus rien. La horde ? Disparue. Ses collègues ? Envolés. Il observait le ciel avec dépit et tristesse, l’impression d’être seul au monde. Il sentait ses yeux devenir humide en fixant le soleil. Il devait s’habituer à sa lumière. Il entendit un bruit, se retourna et vit un émeutier, comme il les appelait, traîner vers lui. Il attendit qu’il soit assez proche et lui éclata le crâne à l’aide de sa barre de fer. Le mort tomba à terre, et Kuzman se sentit bizarre. Ce n’était pas le premier. Mais surtout, ça ne sera pas le dernier. Il inspira profondément et sourit.

La surface

Le lycée n’était pas un endroit où il faisait bon vivre. Kuzman n’espérait pas y rester plus longtemps ou en faire quoi que ce soit de positif. Il fallait qu’il retourne dans les lieux peuplés, retrouver les habitants isolés et les groupes de survivants. Il parvint à traverser le tunnel en passant par les couloirs de service, et se retrouva à nouveau en plein dans Olympus. Andrej dût s’installer dans une épicerie le temps d’une nuit, où il put trouver de la nourriture périssable (qu’il mangea le soir même) et surtout des boîtes de conserves. « Ca me sera utile. ». Les denrées, surtout celles qui n’ont pas de date de péremption, ont déjà gagné beaucoup de valeur et pouvaient déjà être échangées contre à peu près tout. Kuzman entreposa la nourriture qu’il jugeait la plus importante dans un grand sac qu’il avait trouvé dans la remise et quitta le bâtiment. Il traîna plusieurs jours dans la ville, échangea sa nourriture à des déserteurs affamés contre un fusil et continua sa route en direction de la banlieue pauvre. Il connaissait déjà quelques astuces qu’il tenait de son père, la survie dans des villes en état de siège. Là, disons que le siège avait cédé sa place à une invasion complète, mais les conseils du paternel étaient toujours utiles à Kuzman qui put éviter guet-apens et troquer avec les survivants qu’il rencontrait sans prendre de risques. Il se fit une cache sur le toit d’une cage à lapins qui abritait un petit groupe de junkies. Il les évitait soigneusement, mais leur présence avait au moins l’avantage d’éloigner les fouineurs. Il fit des stocks, et, à force d’expéditions fructueuses dans les lieux les moins atteints, il parvint à amasser une petite fortune en ressources nécessaires à la survie. Il troquait régulièrement ses gains en bas, laissant parfois une part aux junkies en gage de bon voisinage – et pour éviter de trop appâter leur convoitise. Mais sa cache fut vidée. Kuzman n’avait pas été assez prudent, et il a tout perdu. Seul avec deux vieilles boîtes de tomates et un fusil de service en sale état. Les junkies avaient déguerpi, et il n’était plus question de rester dans un endroit qui avait été cambriolé. Contraint à partir, il trouva refuge dans une carcasse d’hélicoptère puit suivit un chemin de fer jusqu’à la campagne périurbaine. La vie ici fût rude mais la présence moindre de morts-vivants permettait aux locaux de souffler un peu. Andrej s’installa dans une bourgade très proche de la métropole olympienne et entreprit d’y mettre en place un refuge. Ils étaient une trentaine, hommes femmes et enfants, à y vivre. Les conditions n’y étaient pas si mauvaises et la nourriture était en quantité suffisante. Mais la présence d’un grand nombre de vivants dans un lieu restreint attira l’attention de créatures répugnantes qui pénétrèrent dans leur place forte et tuèrent presque tout le monde. La ville était saccagée, les ressources détruites et les rares qui avaient pu s’en tirer se comptaient sur les doigts de la main. Cet évènement eut des conséquences sur Andrej qui retourna en ville, arme au poing, accompagné des 4 derniers survivants qui voulaient encore le suivre. Ils n’avaient plus de maison, ils s’installaient au besoin dans tel ou tel quartier, préférant le bivouac rapide à démonter et discret. Ils se rodèrent avec le premier hiver, qui faucha beaucoup de chanceux qui avaient survécu jusque-là. Le groupe de Kuzman éliminait tous les morts qu’ils croisaient. Ils les tuaient, soit frontalement, soit en redoublant d’ingéniosité pour piéger ceux qu’ils ne pouvaient pas vaincre de manière conventionnelle, pour les massacrer un par un ou les taillader tout en restant en sécurité. Ils brûlaient systématiquement les corps. Ils devinrent connus dans Olympus, les survivants les surnommaient « l’équipe de nettoyage ». La découverte d’un lance-flamme, de masques à gaz (et de combinaisons) dans un camp abandonné d’une unité NBC leur facilita grandement la tâche quand ils ratissaient des bâtiments à la recherche d’émeutiers. Bien sûr, s’ils arrivaient de temps à autre à purger des quartiers, ils étaient rapidement réinvestis faute de moyens mis en place pour les [zombies] empêcher de revenir. Les trajets au sein de la ville devenaient de plus en plus compliqués avec le temps, l’essence était dure à trouver et les constructions, barrages et villages abandonnés des survivants n’aidant pas. Le groupe de Kuzman choisit alors d’entrer dans le métro.

Le métro

« Doucement. »
Ils avançaient prudemment dans les escaliers. Les lumières étaient éteintes depuis longtemps, ils se guidaient à l’aide de leurs lampes-torches et de quelques bâtons lumineux qu’ils avaient amassés à l’époque. Le métro avait l’avantage d’être isolé des grands axes routiers, là où se trouvaient le plus de zombies, tout en permettant de voyager rapidement à travers la ville. Mais il faisait sombre, et on racontait de sales histoires à propos des bestioles qui vivaient là. Kuzman n’avait pas peur, et les nettoyeurs non-plus. Ils ne tardèrent pas à atteindre le quai de la station, plongé dans l’obscurité.
« Suivons le protocole. ».
L’équipe de nettoyage avait mis au point, souvent par l’impulsion d’Andrej, une série de règles à suivre et un protocole pour certaines situation afin de maximiser leurs chances de survie. Dans cette salle, ils lancèrent alors un dispositif composé de casseroles et autres cocottes-minutes afin de faire un maximum de bruit et ainsi réveiller et attirer les potentielles créatures. Un petit groupe se présenta à eux, qu’ils éliminèrent par le feu sans trop de souci. Andrej donna alors l’ordre de sauter sur les rails et de continuer. Il avait travaillé là et connaissait les chemins, il espérait qu’un train, au moins un modèle de maintenance, soit encore en état de marche dans la station-hangar centrale. Leur périple les mena à travers diverses stations inhabitées, d’autres remplies de bêtes dangereuses, et certaines tenues par des groupes de survivants farouches qui vivaient ici depuis le début. Ils parvinrent à éviter le conflit avec les vivants à chaque fois, excepté avec des louches qui traînaient dans un couloir réservé au personnel et qui avaient abattu Mitch, un des nettoyeurs, dès qu’ils l’avaient vu. Kuzman et les gars qui restaient arrivèrent enfin à la station centrale et s’emparèrent d’une draisine mécanique encore en état de marche. Ils vécurent dans le métro longtemps, servant d’éclaireurs et nettoyant des stations pour permettre à des groupes de s’y installer, parfois durablement, parfois pas. Ils voyageaient à l’aide de vieilles rames, ce qu’ils trouvaient à faire fonctionner.

La terre brûlée

Les combats à la surface s’intensifièrent un jour, et de nombreux réfugiés descendirent dans le métro. Certains parvinrent à rejoindre des camps ou à fonder des colonies, d’autres moururent aux mains des tunneliers ou nourrirent les monstres du métro. Les rumeurs d’une guerre à la surface, non pas entre des groupes de survivants mais bien entre les deux seuls pays encore debout, se firent entendre. Des groupes de soldats descendaient effectivement dans le métro et s’accaparaient les ressources et le territoire. Kuzman rencontra une unité britannique, avec laquelle il parvint à discuter. Il voulait des nouvelles de l’Europe. « Je viens de Bosnie. De Sarajevo. Ils tiennent bon, pas vrai ? On est hardis. »
« La Bosnie ? Toute l’Europe est tombée, mon vieux. Y-a bien des réfugiés bosniaques, mais pas beaucoup. Apparemment, le pays est tombé très vite, et avec les querelles et les milices ethniques, ils n’ont pas pu évacuer du monde. Je suis désolé. »
Evidemment. Toute l’Europe, ça incluait la Bosnie. Enfin, pour quelqu’un de sensé, pas pour Andrej. Il devint sombre, et après quelques échanges de politesse, quitta le groupe. « Alors les derniers de mes congénères sont là-bas ? ». Il n’avait plus cœur à faire la part entre Serbe, Croate ou Bosniaque. Il se remémorait l’idée de Tito, et avait peur pour les Yougoslaves qui restaient. Bon, quelques jours plus tard, les Anglais avaient été repoussés violemment par l’armée japonaise qui avait apparemment l’avantage. Si Andrej ne se mêlait pas aux combats, l’arrivée dans le métro d’unités japonaises et la capture de plusieurs stations habitées par ceux-ci le poussa à réagir. Peu de soldats étaient déployés dans les tunnels, et ils ne connaissaient que très sommairement ces conduits que Kuzman et sa bande avaient parcouru pendant de longues années. Après avoir expressément demandé le départ des troupes – et, forcément, essuyé un rire au nez et un refus catégorique –, il décida d’engager une guerre d’usure dans le métro. Profitant de leurs lance-flammes et de leur connaissance pointue des lieux, les nettoyeurs prient en embuscade les soldats japonais et les brûlaient, les enfermaient dans des zones contrôlées par les tunneliers ou bestioles dangereuses.
Ce cirque provoqua la mort de bon nombre d’éclaireurs et fantassins japonais qui se méfiaient de plus en plus des tunnels, au point de détruire systématiquement les rails quand ils le pouvaient et d’éliminer plusieurs avant-postes suspectés d’aider le groupe des nettoyeurs. Certains survivants de ces massacres se joignaient alors à eux. En représailles, Kuzman décida de s’impliquer dans la guerre menée à la surface par les autres survivants en utilisant leu métro comme moyen logistique. Ainsi, le transport d’armes, de troupes, de nourriture ou autre équipement était en partie effectuée sous terre avec son aide, permettant aux insurgés de porter de nombreux coups à la surface. Ayant les effectifs gonflés, il arriva que les nettoyeurs du métro sortent de nuit pour attaquer des camps ennemis, notamment ceux situés à proximité du métro ou des égouts. Cet excès de zèle fut puni par une expédition japonaise au sein même du métro qui se solda par le massacre de la quasi-totalité des nettoyeurs, qui se sacrifièrent pour provoquer l’éboulement d’une section du métro qui abritait un nid de monstres et où les soldats impériaux, qui avaient jusqu’alors la main haute, avaient été traînés au prix de nombreuses pertes côté métro. L’unité ennemie fût entièrement massacrée, les survivants du choc abattus par le reste des nettoyeurs. Cet évènement fût surnommé par les survivants le « massacre de la ligne 7 ». La fin de la guerre laissa le métro meurtri, les groupes qui y fleurissaient auparavant ayant été soit tous tués, soit ayant fui. Les derniers assez fous ou braves pour y rester étaient des chasseurs de trésors cherchant à retrouver les restes de soldats et leur équipement, des criminels qui s’y terraient ou des chasseurs de primes déterminés à les éliminer. Les nettoyeurs se dispersèrent peu de de temps après le massacre, leur équipement ayant été détruit et leur effectif devenu risible. Certains remontèrent à la surface pour échapper à cette vie de misère, d’autres se reconvertirent en guides ou moururent dans les tréfonds du métro. Kuzman, lui, y était resté. Il guidait les gens, revendait des armes qu’il trouvait en bas. Il refusait d’admettre que le métro n’était plus. Puis un jour, la seule arme qui lui restait – un fusil – cessa de fonctionner, et il dût se résoudre à quitter le métro. Il ne vécut qu’un an ou deux à la surface, se vendant comme chasseur de primes urbain. Il fût éloigné du métro, longtemps. Puis un jour, il entendit un nom familier, et quand il demanda « Où ça ? », on lui répondit « Au métro ».
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