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Ghostrica
Messages : 74 Date d'inscription : 28/06/2017 Age : 25 Localisation : trompe sa copine
Feuille du Survivant Nom & Prénom: Alexandre Scipion Âge: 33 ans Camp/Faction: Royaume de Pendragon
Sujet: Alexandre & Jeremya Scipion Lun 9 Mar - 1:10
Ghostrica
Partie HRP
Yo je.. bah c'est bon vous me connaissez. Sinon go checker ma fiche de staffeux . Je me suis juste permis de modifier un peu la fiche personnage de base vu que je présente ici deux persos. Je n'aime pas le mot Cheh, ni Benzema, je suis pas un footeux. Bonne lecture.
Musique thème des Scipion:
Fiche de personnage a écrit:
Alexandre Scipion
Image du personnage:
Nom :SCIPION
Prénom :ALEXANDRE LUCA
âge: 33 ANS / 14 Février 2017
Sexe:MASCULIN
Couleur de peau :BLANCHE
Couleur de cheveux : NOIR
Taille des cheveux :COURT
Couleur des yeux :BLEU
Groupe sanguin :A+
Allergies :AUCUNE
Problème de santé :FAIBLE TOLÉRANCE A L'ALCOOL
Description Mentale & Physique :
Citation :
Autrefois un coureur invétéré de jupon, Alexandre s'est prit de passion pour une seule et unique fille, celle qui est maintenant sa fiancée. Malgré cela, il est toujours sensible au charme féminin, chose qui lui voudra une petite goutte de sang au nez si il entrevoit les courbes bien formées d'une fille. Et d'ailleurs, il adore d’ailleurs le fait qu’on passe sa main et qu’on lui gratte les cheveux, surtout avec les ongles, graouh~... Il a une carrure de sportif, ses muscles se dissimulant assez bien sous un simple t-shirt. Il possède un tatouage sur l'avant bras droit représentants l’aigle romain avec les initiales “SPQR” sous le rapace, montrant sa grande admiration pour l'Histoire et surtout pour l'Antiquité. Ses cheveux fin de couleur noir ébène vole facilement aux vents. Alexandre est une personne très humaine et d’un altruisme sans précédent. Il adore socialiser avec les personnes qui lui sont inconnus, et même si il connait très peu voir pas du tout ces gens, il n'hésitera pas une seule seconde à les aider peu importe la situation, voir se mettre en danger pour eux au péril de sa vie, tous comme s'ils étaient ses proches depuis toujours. En parlant de danger, il adore y être exposé, l’aventure, le fait de se sentir vivant, un caractère intrépide qui pourrait causer sa perte à l'avenir. Il est aussi toujours prêt à rire et à sourire dans les situations les plus improbables. Alexandre est issu d’un BAC Littéraire dont il est sortit avec la mention Assez Bien, une chose miraculeuse pour lui, n’ayant pas travailler de manière sérieuse lors de ses années de lycée et de collège, il était plus le style de garçon qui faisait les Devoirs Maisons au dernier moment à la récré et demandait toujours de l’aide à son frère jumeau, bien plus studieux que lui. Alexandre ne fume pas et ne boit pas et n’a jamais était très préoccupé par son avenir professionnel lors , un métier qui lui plaisait était celui de serveur dans les bars/restaurants. Malgré les dires de ses proches sur le fait que le petit Alex pouvait trouver mieux comme métier, sa volonté le poussa jusqu'à aller faire une école d'hôtellerie de niveau internationale L'homme est un très bon polyglotte, rare sont les langues qu'il ne sait pas parler, le latin étant compris dans celle-ci. Il a aussi de grand talent dans les instruments avec un clavier tel que le piano, l'orgue, synthé etc etc... Malgré sa modestie, il accorde un grand détail à son style vestimentaire hiérarchique. Il portera toujours ses habits avec une certaine fierté pour honorer son grade sans pour autant le crier sur les toits et tout en restant sobre. C'est une personne extrêmement dévoué à la cause qu'il sert et d'une loyauté sans faille, il essaye toujours d'aborder les problèmes d'une manière posée et diplomatique bien qu'il lui arrive aussi d'avoir ses moments de pétages de plomb.
Fiche de jet de dés: Bonus Prologue: 10 points Force, 10 points Agilité, 10 points Charisme
Force: (minimum initial 50) (points de force de base 80) (100 + points à répartir) -Combat à main nue (force): 60/100 -Parade: 10/100 -Capacité de poids: 45/100 (+5 Prologue) -Force brute: 50/100 -Constitution: 75/100 (+5 Prologue)
Dextérité: (minimum initial 50) (points de dextérité de base 80) (60 + points à répartir) -Combat rapproché, techniques (Dextérité): 70/100 (+10 Prologue) -Cuisine: 10/100 -Esquive: 50/100 -Agilité: 50/100 -Discrétion: 20/100
Intelligence: (minimum initial 50) (points d'intelligence de base 70) (0 + points à répartir) -Perception: 70/100 -Sciences: 10/100 -Technologies: 10/100 -Médecine: 20/100 -Prémonition: 10/100
Charisme: (minimum initial 50) (points de charisme de base 80) (0 + point à répartir) -Charme: 40/100 -Intimidation: 10/100 -Négociation: 10/100 -Courage: 50/100 -Peur: 30/100 (+10 Prologue)
Armes: (minimum initial 50) (points de maîtrise d'arme de base 80) (40 + points à répartir) -Armes contondantes: 10/100 -Arme lourde: 10/100 -Armes tranchantes: 80/100 -Tir à l’arme de poing: 10/100 -Tir à l’arme moyenne: 60/100
Fiche de personnage a écrit:
JEREMYA SCIPION
Image du personnage:
Exemple type de la tête qu'il a en temps normal: Quand il s’intéresse à quelqu'un / quelque chose: Quand vous l'interpellez alors qu'il était occupé:
Nom :SCIPION
Prénom :JEREMYA THOMAS
âge: 33 ANS / 14 Février 2017
Sexe:MASCULIN
Couleur de peau :BLANCHE
Couleur de cheveux :NOIR
Taille des cheveux : COURT
Couleur des yeux :BLEU
Groupe sanguin :B+
Allergies :AUCUNE
Problème de santé : AUCUN
Description Mentale & Physique :
Étant l'aîné de la famille de 5 minutes, Jeremya est le strict copié collé de son frère Alexandre au niveau du physique, à quelques détails près qu’il est bien moins sportif et musclé que son frère. Ce dernier est un fumeur amateur mais aussi consommateur de substance plus ou moins illégales. Il a beaucoup moins du succès que son frère auprès des femmes que son frère du fait de son comportement plutôt étrange. En effet le garçon a pour credo de vie d'être totalement transparent, disant les choses tel qu'elles doivent être dites et non en passant par les chemins les moins abruptes pour les nouvelles difficiles. C’est un garçon qui a un sens de la justice bien à lui, voir macabre, étant un fervent partisan du retour de la peine de mort. Jeremya était jugé comme un enfant aux idées embrouillés par les psychologues. Malgré que ce dernier fut un élève et un garçon bien dans les lignes tout le long de son enfance, cela ne l’empêchera pas de se voir refuser plusieurs fois aux concours d'écoles de police et du FBI. C'est finalement au S.A.S qu'il trouvera un poste de consultant grâce à l'aide d'un ami. Son insistance a vouloir devenir inspecteur criminel plus tard, sûrement dû à son admiration pour les séries policières et les personnages de roman tel que “Sherlock Holmes”. Il avait prit l'habitude d'attribué un certains nombres aux personnes, plus ou moins variables, dont il n'a jamais vraiment révélé l'utilité aux autres. Côté musique, il aime tous ce qui est fêtard, tout en étant un joueur de violon amateur. Malgré une différence psychologique entre lui et son frère, les deux Scipion restent très complice et soudés, peu importe les situations. Il est issu d’un BAC S, mention Très Bien, ayant fait la fierté de ses professeurs tout en finissant major de sa promo. On pourrait penser que Jeremya est une personne qui n'est jamais de bonne humeur, toujours lever du pied gauche par sa mine blasé. La réalité est qu'il est un garçon qui extériorise très peu ses sentiments ayant un concept de l'amitié bien à lui. Il essaye d'avoir le moins d'attache possible avec d'autre personne, effrayé par la douleur causé par leur départ. Le décès des personnes de sa connaissance et la peine que cela fait aux autres ne fait que le rattacher à sa conviction de loup solitaire. "A quoi bon s'attacher à une personne si cela vous détruira lorsqu'elle partira". Au fond Jeremya ne sait pas lui même si il doit se considérer comme un juge impartial ou comme l'un des plus grands psycho qu'ai porté cette terre au vu de certaine pensé qui l'anime.
Fiche de jet de dés:
Force: (minimum initial 50) (points de force de base 80) (0 + point à répartir) -Combat à main nue (force): 20/100 -Parade: 20/100 -Capacité de poids: 20/100 -Force brute: 10/100 -Constitution: 60/100 (+10 Prologue)
Dextérité: (minimum initial 50) (points de dextérité de base 80) (20 + point à répartir) -Combat rapproché, techniques (Dextérité): 10/100 -Cuisine: 10/100 -Esquive: 30/100 -Agilité: 50/100 -Discrétion: 60/100 (+10 Prologue)
Intelligence: (minimum initial 50) (points d'intelligence de base 70) (110 + points à répartir) -Perception: 90/100 -Sciences: 60/100 -Technologies: 50/100 -Médecine: 20/100 -Prémonition: 10/100
Charisme: (minimum initial 50) (points de charisme de base 80) (70 + points à répartir) -Charme: 10/100 -Intimidation: 30/100 -Négociation: 70/100 (+10 prologue) -Courage: 40/100 -Peur: 50/100
Armes: (minimum initial 50) (points de maîtrise d'arme de base 80) (0 + point à répartir) -Armes contondantes: 10/100 -Arme lourde: 10/100 -Armes tranchantes: 30/100 -Tir à l’arme de poing: 70/100 -Tir à l’arme moyenne: 10/100
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Dernière édition par Ghostrica le Sam 16 Mai - 15:14, édité 12 fois
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Ghostrica
Messages : 74 Date d'inscription : 28/06/2017 Age : 25 Localisation : trompe sa copine
Feuille du Survivant Nom & Prénom: Alexandre Scipion Âge: 33 ans Camp/Faction: Royaume de Pendragon
Jeremya revenait de l'école de Police, "Votre profil psychologique n'est pas compatible" lui répétait-il là bas, cette parole ne cessa de le tourmenter tout le long du trajet retour. Qui étaient-ils pour juger si il digne ou non ? Des fils incompétents pistonnés par leur père finissait PDG d’entreprise mondialement connu, les politiques étaient tous plein de magouille les uns que les autres, on se foutait de sa gueule hein… Visiblement, la justice ne cherche que des moutons imbéciles heureux et non des personnes compétentes. Il entra la clé dans la grande porte de sa résidence tout repensant à ce qui était pour lui, la pire journée de son existence.INDIVIDU À RISQUE, un tampon placardé sur son dossier, une putain d'étiquette, un autocollant qui le désignait lui comme le seul problème. La porte claque et il monta les escaliers non loin de là dans le halle d'entrée, il serrait le poing à chaque marche sur le dossier de recrutement si joyeusement refusé par les autorités. Il monta les deux étages qui séparait le rez de chaussé de l'appartement familial. Il mit à nouveau les clés dans la serrure, "tic". Tiens… c'était déjà ouvert, sûrement son frère qui était rentré de cours, en avance. Il poussa la porte et entendit son frère parlait, accompagné de rire féminin plutôt mignon, il avait encore ramené une fille, une nouvelle fille.
"Mais le pire c'est quand Mr Gérez est venu et il m'a dit: Monsieur Alexandre, c'est pas très sérieux comme comportement.
Et là je lui réponds : Oui mais au moins moi je ne rate pas mon permis de conduire à 43 ans."
La fille éclata de rire, et Alexandre la suivit, les deux assis sur le canapé face à face, deux boissons softs servit dans les verres face à eux. Jeremya posa ses clés sur le meuble à côté de la porte d'entrée, ce geste alerta son jumeau, qui se tourna vers lui, se levant du canapé.
"Jeje. T'es de retour !"
"Tu sèches les Maths et tu te moques du prof d'anglais ?"
Son frère se mit face à lui, le suppliant du regard.
"Le dit pas aux vieux steup"
"J'aurai fais un super collabo avec les nazis" rétorqua Jeremya
"Tu gères frangin."
La vérité c'est que Jeremya était d'une complicités extrême avec son frère, de toute façon il n'avait pas à le dénoncer à ses parents, son frère était libre de faire sa vie. Alexandre retourna alors sur le canapé et Jeremya le suivit du regard jusqu'à ce dernier tombe sur la fille aux côtés du garçon. Elle était très bien apprêté, des cheveux blond long et lisse, de magnifique yeux vert, une tenue très séduisante, un rouge à lèvres présent mais avec beaucoup de modération. Y avait pas à dire, elle était canon, mais le pire de tout ça, c'est qu'il la connaissait. Elle avait été dans leur classe en 3ème, elle avait changé de lycée mais son frère était retombé dessus apparemment et n'avait pas vraiment perdu de temps.
"Sarah." dit il en hochant la tête pour la saluer.
"Salut Jeremya" rétorqua la fille en lui souriant.
"Vous…"
"Sort ensemble, oui." coupa la fille, l'air heureuse d'annoncer la nouvelle. "Il m'a fait sa demande aujourd'hui."
"Félicitations alors". répondit Jerema en se dirigeant vers la cuisine visible depuis la salon où était les deux amoureux.
"Ca te dérange pas si Sarah reste dormir cette nuit ?" demanda Alexandre
"Je ne suis ni Papa ni Maman, puis toute façon ils ne seront pas là du week-end." dit Jeremya en jetant son dossier à la poubelle en prenant soin de le cacher de la vue de son frère
"Ca reste ta maison aussi frangin, je te demande quand même"
Alexandre ramenait peut être un bon nombre de fille tout au long de l'année chez lui, il n'empêche qu'il demandait toujours à son frère si cela ne le dérangeait pas. Les chambres des deux frères étaient côte à côte, Jeremya avait développé des techniques pour ne plus entendre les coït de son frère. Il était plus à sa prêt… puis la dernière fois que Jeremya avait eu un semblant de relation ça remontait à quand ? 1 an et demi ? Plus peut être.. Il avait pas la tête à ça actuellement. Il quitta alors la pièce en direction de sa chambre, se contentant de souhaiter une bonne soirée aux deux amoureux.
Alexandre vit que quelque chose contrariait son frère, et Jeremya ne voulait pas en parler devant Sarah, surtout qu'il avait sa petite idée sur la chose en question. Les deux adolescents passèrent alors des petits moments bisous et câlins sur le canapé familial. Lorsque Sarah se leva pour aller au toilette, Alex en profita pour aller se resservir lui ainsi que sa copine en Coca. C'est lorsqu'il ouvrit la poubelle pour jeter la bouteille en plastique qu'il vit un dossier. Curieux, il le prit et l'ouvrit, ses craintes étaient confirmés. Son frère avait été recalé à l'entrée de l'école de police. C'était la chose à laquelle Jeremya tenait le plus. En tournant les pages du dossier, il repensait à ses discussions avec son frère. "J'ai peur de ne pas être au niveau physiquement" se plaignait il a chaque fois, mais Alexandre le rassurait en disant qu'il existait bien des policiers obèse, il n'avait aucun soucis à se faire. De plus, Jeremya voulait faire inspecteur, la condition physique n'était donc pas vraiment une obligation pour lui. Il vit alors tous les bulletins d'exception de son frère, une bonne dizaine de lettre de recommandation, des examens d'aptitude théorique de folie, il n'était qu'en Terminale mais ce garçon avait des capacités hors du commun, ça faisait de la peine pour Alex d'avoir vu Jeremya sacrifié sa vie sociale pour obtenir des résultats bafoué par un simple rapport psychologique.INDIVIDU À RISQUE, "Nous craignons que l'impulsivité de Jeremya à vouloir exercer sa propre justice nuise au réel exercice de celle ci ainsi qu'à son bon déroulement." Jeremya faire entrave à la justice c'était impensable pour Alex. On était fin Mai et Alexandre avant déjà reçu une réponse positive pour son école d'hôtellerie, et là en voyant la déception de son frère, il avait l'impression de ne pas mériter son entrée dans l'enseignement supérieur. Il lui céderai volontiers sa place pour que son frère parvienne au titre d'Inspecteur.
"Qu'est ce que tu fais mon chat ?" demanda Sarah s'étant faufiler derrière le garçon, bien trop plongé dans sa lecture.
"Rien du tout !" dit il en refermant le dossier d'un coup sec, le mettant dans le premier tiroir à porter.
"Tu me fais des cachotteries ?" rit la fille.
"Par les dieux jamais j'oserai" rétorqua Alexandre en se frottant les cheveux. Il se retourna ensuite vers la fille, l'embrassant tendrement.
Jeremya de son côté venait d'annoncer la nouvelle à ses parents invités chez des amis à Lyon. Son père avait crié au scandale pendant une dizaine de minute, sa mère essayait de calmer son mari en vain. Après avoir raccroché, Jeremya se posa devant son ordinateur, s'enfonçant dans sa chaise. Il fixa son écran sans but précis, les rires de son frère et de Sarah résonnaient à travers la maison, le bonheur des autres et agaçant à la longue. Il se saisit alors de son clavier et de sa souris, pianotant rapidement sur ce dernier. Il atterrit finalement sur un forum d'amateur d'énigmes. On y trouvait certaine énigme du style Cluedo, des scénarios inventés par de, plus ou moins enfantin. C'était un peu son Netflix à lui, son passe temps du soir en attendant de trouver le sommeil. Il y avait appris pas mal dans le domaine de la Physique Chimie en ce qui concerne la décomposition des corps, les réactions chimiques des drogues etc etc. Il s'était fait pas mal de contact à travers ce site et certaine rumeurs couraient comme quoi il y avait des énigmes qui appartenait aux affaires non résolus de la police, toutes les preuves étant joint aux discussions. C'était ça qui interrogeait le plus Jeremya, il ouvrit un nouveau sujet et écrit :
"Un homme a sacrifié 15 ans de sa vie à vouloir devenir ce dont il a toujours rêvé. Mais malgré son investissement et son respect des codes de la société, on le mit à l'écart car il ne correspondait pas au norme imposait. Qui est le coupable de son échec ?"
Une misérable autobiographie pensa t'il après s'être relu. Après avoir posté son sujet, il quitta son écran, se roulant une cigarette avant de se poser à la fenêtre de sa chambre. Après avoir fumer sa cigarette, il l’écrasa sur le rebord de sa fenêtre puis, se jugeant méritant, s’en roula une autre accompagné de quelques substances illégales.Son esprit s’apaisait à chaque taf, puis soudain, il entendit un son de poke provenant de son PC. Il venait de recevoir une réponse à son sujet posté sur le forum. Il posa son joint sur le rebord de la fenêtre, le calant avec délicatesse, et s'approcha de son écran, une légère tension en lui. Il avait l'habitude de ce forum, il s'attendait à voir un pseudo qu'il connaissait déjà, une petite blague d’un de ses amis blogueurs, mais c'était un pseudo tout nouveau, jamais fréquenté ni vu sur le forum. L’utilisateur avait répondu deux mots: "La société". Jeremya attendait beaucoup de réponse plus ou moins sérieuse, des trolls comme, "l'ex président Obama", "l'immigration", "l'unification coréenne". Encore un truc d'anarchiste, les thèses du complot tout ça tout ça. Il avait vraiment pas envie de réfléchir à ses conneries. Il voulait juste subir sa soirée dans son coin. Il sortit de sa chambre prendre des bières dans le frigo et récupéra en même temps des nouilles instantanées préparées par son frère. Il mangea, buva, fuma, de manière bien trop monotone.. demain serait sûrement un jour meilleur pour lui.
Le lendemain matin, quant à Alexandre se réveilla, il vit Sarah toujours endormi à ses côtés, et sa chambre, sacrément en bordel. Il regarda l'heure sur son téléphone, 11h30, heureusement que c'était un Samedi. Il s'extirpa du lit, et se dirigea vers la sortie de sa chambre. En ouvrant la porte il entendit Sarah lui parler d'une voix encore tout fatiguée : "Reviens vite". Il ne répondit rien, se contentant de sourire. Dans la cuisine il trouva son frère, habillé, lavé, lisant le journal avec une tasse de café à la main comme le cliché du père de famille. Il leva le regard vers Alexandre en disant:
“Si t’as plus de capote, tu peux prendre celles dans ma chambre.”
“Désolé de t’avoir dérangé cette nuit.”
“Je m’étais préparé, je remercierai jamais assez mes écouteurs.”
Les deux garçons ne dirent plus rien, un moment de gêne entre les deux. Alexandre prépara le petit déjeuner, des tartines, des tasses de chocolat chaud, sa spécialité. C’est pendant que le lait chauffé qu’il se tourna vers son frère, engageant une nouvelle conversation:
“J’ai vu ton dossier à la poubelle.”
“Ah.”
“Je te l’ai déjà dis Jeje, si t’as besoin que je passe le test psychologique à ta place je le ferais.”
“Inutile, la police en fait passer un en personne, puis je veux rentrer dans les règles, sans pistonnage ni technique de ce genre.”
“Tu mérites plus que moi d’avoir l’avenir que tu veux Jeje.”
“J’ai horreur de ça Al’.”
“Ouais pardon. On va faire du airsoft ce soir ?”
“Et Sarah ?”
“Elle veut essayer un peu voir ce ça fait le sport, on lui prendre un de nos équipements.”
“Ils vont lui faire la zermi.”
“Une raison de plus pour s’occuper d’elle.”
“Al’, tu peux m’arranger le coup avec une fille ?”
“Mais- je croyais tu refuser mon aide, que tu voulais le faire toi même ça.”
“De toute évidence, j’y arriverai pas, tu sais les ferrer toi.”
“Ca marche.”
“Une cible en particulier ?”
Les deux garçons rirent un instant, la conversation leur semblait dérisoire. Il riait souvent de tout et rien, comme si il se comprenait parfaitement entre eux, d’un simple regard, sans échanger un mot, sans avoir à se concerter avant, une complicité légendaire. Alexandre servit la boisson dans les deux tasses destinées à lui et Sarah, il souleva ensuite le plateau sur lequel était disposé le petit déj et quitta la cuisine.
“Je te tiens au courant de ce que j’ai JeJe.”
[*]
24 Mars 2039
Musique:
Il y a de cela 2 semaines, Jeremya avait reçu un colis chez lui, un truc assez étrange. Un USP petit calibre et un couteau à cran d’arrêt, le soucis c’est que c’était pas des répliques comme il en commandait avec son frère, mais des vrais, le chargeur était plein. Il y avait un petit de mot dedans, “J’ai envie de voir comment ta justice fonctionne, inspecteur. Obi” Il a d’abord cru que c’était une erreur de la poste, mais c’était son nom et son adresse inscrit sur le colis. Il relu une fois de plus le mot, le pseudo… il avait été signé avec un pseudo qu’il avait déjà vu auparavant, il se jeta sur son PC et alla retrouver son forum, consultant ainsi l’un de ses postes. C’était le même qui avait répondu à son poste d’il y a presque 2 ans, mais il avait supprimé son compte du forum. Qu’est ce que ce gars voulez, Jeremya se prépara pour sortir et signaler le colis douteux aux autorités, mais sa réflexion le stoppa un instant. Il haïssait les autorités, il l’avait rejeté pour ce qu’il pensait. Il n’aimait pas vraiment l’idée d’enfreindre la loi, mais comme disait son frère, “Tu fumes déjà de la drogue”. Il reçut ensuite un SMS, “Parking du Cinéma, 22h50”. Putain, ce fils de pute avait même son numéro, “Internet c’est plus ce que c’était” aurait dit son père. Il se rendit alors au lieu dit, bien trop curieux de ce rendez vous assez sombre. Il avait tenté de le rappeler ou de renvoyer un message, mais le contact avec l’individu semblait être à sens unique. Sur la route de chez lui vers le lieu, il avait reçu tout plein de pièce jointe. Fournissant plein de preuve sur la culpabilité du Maire, Mr Hubirtini. Détournement de fond, protection d’un réseau de trafic de drogue et… d’humain, il participait aussi, achetant quelques “bout de viande” pour ses plaisirs personnels, il y avait même des suspicion de cannibalisme. L’élu en question ne comptait plus ses ré-élections, et participait activement à la vie de sa ville, ce qui lui valait le fait d’être aimer par les habitants. Ce “Obi” voulait donc savoir comment Jeremya allait juger ce Maire. De toute évidence, il l’observait déjà à ce moment là. Si il lui avait confié une arme, c’était pour se la faire tonton flingueur.. ou pour autre chose. Il se mit alors dans un coin sombre du parking et attendit… 22h15, il était venu en avance, un peu trop à son goût. C’est après une attente interminable, les mains tremblantes, que Jeremya vit l’accusé entrer dans le parking, sans escorte, ni d’autre personne l’accompagnant. En temps normal il serait rentré chez lui, mais après ce qu’il venait de voir, la justice devenait intervenir contre cet homme, SA justice. Il s’approcha donc de l’homme qui fouillait dans sa veste de costume pour trouver les clés de sa voiture. Lorsqu’il fut enfin arrivée à quelques mètres de sa cible que le maire, un vieux de 60 ans, porta son regard sur Jeremya exposé à la lumière du néon qui ne cessait de clignoter tout en éclairant l’allée du Parking dans un son grésillant.
“Bonjour jeune homme.”
Jeremya fut plutôt impoli sur le coup et braqua son arme qu’il sortit de sa veste sur l’homme. A mort les bonnes manières.
Image:
“Ne tirez pas ! J’ai de l’argent !”
“Je sais que t’en as.”
Le regard du jeune devenait de plus en plus obscur, ses tremblements se focalisant petit à petit sur son arme, forçant ce dernier à la tenir à deux mains. Le maira assez paniqué pour le coup sortit son portefeuille de sa veste, le jetant au pied de Jeremya accompagné de ses clés, tombée avec le stress. Visiblement, il tenait à la vie.. comme nous tous.
“Vous avez toujours aspirer à un monde meilleur, dans l’entraide et la solidarité, la fraternité.”
“Oui ! Baissez votre arme et je vous promet de faire quelque chose pour vous !”
“Vous mentez, comme vous l’avez toujours fait.”
“Dites moi votre nom, et si vous me laissez partir je vous enverrai toute mon aide jeune homme !”
Des supplications, toujours des supplications…. Jeremya appuya sur le chien de son arme, le baissant, prêt à tirer.
“Dites moi, vous qui êtes si exemplaire.. Comment un monde peut connaître la paix si les criminelles restent en liberté ?”
“Il ne le peut pas, c’est évident ! Les criminelles doivent finir en prison ! Ils doivent disparaître de notre monde.”
“C’est marrant d’entre ça, d’un homme qui couvre un réseau de stupéfiant et de trafic d’humain…”
“Mais de quoi vous parlez ?!”
Jeremya avait visé juste, l’homme suait, il tremblait de tous son être, ou alors se retrouver face une arme était loin d’être rassurant.
“Vous vous êtes jamais demandé ce qui poussait les gens à être si.. criminelle ? C’est Victor Hugo qui disait: Ouvrez une école et vous fermerez 10 prisons. Non ?”
“C’... c’est exact..”
“Il est temps de rétablir les comptes..”
Le doigt de Jeremya pressa la détente. Le temps s’arrêta à cet instant précis autour de lui, il sentit tout le mécanisme de l’arme se mettre en marche, le moindre petit clic mécanique parcourait tous son corps. Il cligna des yeux, et il vit le corps de l’homme qu’il menaçait plutôt étalait au sol, une balle dans la tête. Il baissa ensuite son arme, regardant un long moment le résultat de son action parcouru d’un frisson de satisfaction dans le corps. Que c’est plaisant, de buter les fils de pute ou peut être est ce que c'est plaisant de tuer tout court...
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Il était seul, en tête à tête avec la mort, réconforter par le froid qui venait d’envahir les lieux, il leva les yeux au plafond, la lumière des néons l’aveuglant légèrement, le silence pesant du lieu était interrompu quelques microsecondes par le crépitement du néon. Il sentit son téléphone vibrer dans sa poche, il le prit en main et vit un autre message du numéro privé, le numéro de ce “Obi”. Cette fois-ci il y avait qu’un seul mot: “OUPS”. Visiblement, communiquer clairement était trop compliqué pour ce “Obi”. Jeremya remit son téléphone dans la poche, tournant les talons tout en continuant de regarder sa création, s’en séparant finalement après de longue seconde. C’est en relevant les yeux qu’il s’aperçut que quelqu’un était là, qu’une personne avait tout vu, qu’elle avait assisté à la scène, une personne qui pouvait le dénoncer. Il pointa alors son arme sur lui, la visée beaucoup plus stable, le meurtre précèdent ayant affermi son sang-froid et son diabolisme. Bizarrement, quelque chose l’empêchait de tirer.
“Baisse ton arme Jere’.” dit Alexandre, face à face avec son frère, main dans les poches.
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“Arrêtez de dire ça, c’est chiant.”
“Si tu me descends, je pourrais pas présenter le rencard que je t’ai trouvé.”
“Arrêtes d’être aussi enfantin Al’ !”
“Tu penses que je vais te dénoncer ? Arrêtes tes conneries, c’est toi l’enfant là”
Jeremya posa le doigt sur la détente mais sans la presser, le regard bouillant. Alexandre de son côté sortit de son sac une canette, la tendant à son frère en souriant.
“Ils ont sortis de nouvelle canette Monster, on goûte ?”
Aussitôt que Jeremya eût récupéré la canette tendu de force par son frère, Alexandre referma son sac et prit la direction pour sortir du parking, son jumeau ayant fini par baisser son arme. Qu’est ce qu’il pouvait haïr son frère parfois. C’est ainsi que le garçon rangea son pistolet dans l’arrière de son pantalon, sous sa veste et sécurité enclenché, se prendre une balle dans le cul serait assez gênant. Il trottina quelques instants pour rattraper celui qui était maintenant son complice, lui demandant tout en ouvrant la canette.
“Elle s'appelle comment ?”
“Jessica.” dit Alexandre, amusé par le changement d’humeur du jeune homme, lui tendant un paquet de mouchoir pour essuyer le sang de la main de Jeremya. “Et planque moi cette arme, on va se faire choper avec ça."
Son frère rangea alors son arme dans le sac de son frère marchant de manière relax dans les rues de leur ville, venant de plonger les deux frères dans une situation extrêmement délicate.
14 février 2040:
Alexandre et Jeremya était donc partit à l’étranger d’une part pour laisser tasser l’affaire de l’assassinat du Maire de leur ville, mais aussi pour poursuivre les études. Alexandre lui souhaitait avoir un diplôme d'hôtellerie reconnu de manière internationale et Jeremya voulait juste suivre son frère, se lançant dans une fac sans réel but à part celui d’intégrer le FBI un jour, peut être qu’eux voudraient de lui contrairement à la Police française. C’est donc en Septembre 2040 qu’ils arrivèrent à Olympus. Ils firent leur anniversaire… entre couille comme ils appelaient ça. Les deux frères soufflant un gâteau acheté à une boulangerie et mangèrent pizza devant une série déjà vu par les frangins mais devant laquelle ils prenaient toujours du plaisir à revoir encore et encore. Les grands repas de famille pour les occasions etc etc c’était pas trop leur truc, trop ennuyant, pas assez relax dans la leur. Ils reçurent évidemment des appels de leur parent et des autres proches de la famille, leur souhaitant plein de bonne chose patati patata… Pour la première fois depuis longtemps, les deux frères passèrent leur anniversaire sans être séparé, Alexandre ayant l’habitude de fêter la St Valentin en même temps, mais pas cette année. Il s'était séparé avec Sarah après que cette dernière tomba enceinte avant d’avorter hilico presto, rejetant toute la faute sur Alex. “Prendre des responsabilités ensemble” qu’elle disait, mon cul… Jeremya lui n’avait pas conclu avec cette Jessica, la communication avec la gente féminine n’était surtout pas dans ses gênes. Ils tombèrent de nombreuses en fous rires, enchainant les parts de pizza à la raclette ainsi que les bières pour Jeremya et les jus de pomme pour Alexandre. Y avait pas à dire, ils se la coulaient douce, mais qui pouvait se douter que dans moins de 2 semaines, tous serait que chaos et désespoir.
Sujet: Re: Alexandre & Jeremya Scipion Dim 22 Mar - 18:48
Bon, c'est un peu nul hein, ça aurait pu être mieux. Personnellement, moi, j'aurais fais genre... mieux quoi. là c'est... bah c'est fade quoi hein. Enfin bon, t'es quand même MJ donc, je vais accepter, mais tu n'aura pas ta paye ce mois-ci.
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Ghostrica
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Feuille du Survivant Nom & Prénom: Alexandre Scipion Âge: 33 ans Camp/Faction: Royaume de Pendragon
Alexandre et Jeremya: Post Prologue Co-écrit avec Magnatis (Ely Ant)
I - Le jour d'hier 31 Décembre 2046
Alexandre était au bar, accompagnait de son frère Jeremya, et d’autre compagnon de l’armée. Chacun avait une dose d’alcool dans les mains, sauf Alex, fidèle au poste, un simple verre de Coca entre ses doigts. Il faisait connaissance alors avec les autres recrues de la Royal Army, tous engagés volontairement pour servir le Royaume, qui pour certains, les avait accueilli suite à l’épidémie. Jeremya lui était rentré dans le SAS grâce à Andrew un peu avant que tout parte en couille. Consultant officiel du SAS, avec tous les titres honorifiques qu’il allait avec, citoyen patati patata. Alexandre lui, il s'était engagé en tant que simple soldat d’infanterie, il ne pouvait pas prétendre avoir un grade ou un poste à responsabilité, n’ayant aucun diplôme ni aucune expérience militaire passée. Cela ne l’empêchait pas de très bien s’intégrer aux autres soldats. Ce soir là, dans sa base, un grand nombre de soldat avait reçu une permission, la permission du nouvel an, la dernière permission de l’année comme on l’appelait. On pouvait dire que les boissons coulait à flot, certains soldat emportait plusieurs pinte avec eux, allant rejoindre ceux restaient dans le secteurs administratifs ou dans les endroits nécessitant une surveillance, et cela parfois accompagnés de leur supérieur. L’ambiance de la soirée se résumait à démolir et tyranniser les japonais, le tout en jouant sur la satyre. “Ah riz gâteau !” ou “Konichiwa”, tous les clichés étaient bon pour distraire les troupes. Certains soldats parodiait les chansons qu’ils récitaient lorsqu’ils couraient avec leur unité, et celà donnait très souvent un caractère très comique à la situation. On se moquait souvent de l’adversaire en les confondant avec les chinois ou les coréens, et quand Alex faisait la réflexion, on lui répondait, “mah, ce sont tous des yeux bridés, tous les mêmes” et très souvent, “tous les nems”. Il n'empêchait que ce côté dérisoir faisait sourire les deux Scipions, à l’armée.. on savait s’amuser. Les soldats faisaient tourner entre eux les photos qu’ils avaient de leur famille, de leur femme, de leur enfant, de leur parent. Alex lui, montrait des photos des filles avec qui il avait eu plus d’1 semaine de relation officiel. Tous dans le bar de l’armée étaient soit fiancée soit marié. Alexandre et Jeremya faisant partie des rares célibataires de l’endroit.
Y a pas beaucoup de fille a draguer ici hein ? commença Jeremya.
Tu sais, je ne vis pas que de ça…
T’es sérieux ? Merde, je reconnais plus mon frangin là.
Je me suis engagé pour te suivre dans l’armée, eux, ils ont tous une famille et un pays à protéger.
Chose que nous avons plus tous les deux..
Toujours aussi fataliste.
Réaliste.
Bref, j’ai un message à envoyer.dit Alexandre en se levant.
Tu ne peux pas l’envoyer ici ?
Je préfères être au calme.
Jeremya laissa partir son frère, il savait bien ce qu’il allait réellement faire. Il lui laisserait bien un petit commentaire, mais lui même n’était pas une référence en la matière. Et puis, il avait déjà tenté le coup: “Elle a toujours son Robert”, “Elle est trop volatile pour toi”, etc etc. C’est en rabaissant les yeux sur sa pinte qu’il vit qu’elle était vide, et alla s’en chercher une autre. Une fois posé dehors au calme dans son coin. (insérez ici nounours lâchant un “au calme”). Il sortit son téléphone observant un groupe de fumeur au hasard avant de lancer un appel. Il porta l’appareil à son oreille et attendit. Au bout de quelques secondes de tonalités, il entendit: “Votre correspondance ne peut avoir lieu en raison de la destination de cette dernière. Contactez votre fournisseur d’acc-…” Alexandre raccrocha, bougonnant en raison de la guerre qui avait entraîné ce blocage des communications vers le Japon. Il envoya un énième message écrit, tous ses messages, qu’importe ce qu’il disait, aucun ne recevait de réponse, sûrement bloqué pour les mêmes raisons. Cela faisait bientôt 7 ans qu’il essayait de la contacter, chaque année, pour Noël, son anniversaire, pour les fins d’années. Mais rien de rien.. comme à chaque fois. Il était 22h54, il aurait aimé entendre sa voix, ou même recevoir un simple “Ok.” comme réponse, ça lui suffirait largement. Jeremya avait raison, c’est ce qu’il se disait à chaque fois, “elle t’a oubliée”, mais il recommençait chaque année. Il remit son téléphone dans la poche, inspirant un grand coup l’air extérieur. Puis il retourna retrouver son frère et ses amis à l’intérieur.
II - In the name of the Queen Cherry Leaf : 2 Janvier 2047
Musique:
Alors c’est le grand jour…Alexandre prit une dernière fois son frère dans ses bras sur le tarmac anglais.
Dommage que tu ne sois pas avec Andrew. dit Jeremya une fois l’étreinte finis.
Tu parles, il est SAS, je ne suis que dans le 126ème bataillon d’infanterie. Et Mcloren est là pour me sauver le cul.
Hey SCIPION LE BLEU ! Ramènes toi ! dit l’homme en question, un soldat de 45 ans, d’une famille de militaire, d’arrière grand père en grand père en père en fils. Son fils de 14 ans qui l’attendait au pays aussi voulait devenir militaire. Et sa femme, mon dieu une beauté. Alexandre lit ensuite dans l’attitude de son frère une inquiétude. Inquiétude qu’il connaissait.
Elle va bien.
L’allemagne est rasée Al’.
Ai confiance bon sang.
C’est contre ma nature.
Justement ! Puis j'emmerdes ta nature. dit Alexandre en tournant les talons, embarquant à bord de l’ADAV. C’est contre ta nature de t’inquiéter pour une fille. C’est pour moi que tu devrais t’inquiéter ! Bastardo de frangin !c’est alors que la porte de l’ADAV, l’appareil décollant pour son objectif, laissant alors le deuxième Scipion retourner au poste des comms, au moins, il avait réussi à choper la coordination de l’escouade de son frère, au moins ça.
Tout le trajet, Alexandre bossa ses rechargements, Mcloren, son chef d’escouade et camarade de combat. C’est clair qu’Alexandre faisait ses premières armes ici, mais c’est pour ça que Mcloren l’avait prit en fonction, le vétéran aimait beaucoup s’occuper des bleus, pour leur apprendre la vie disait-il. C’est en regardant Alex faire que l’homme dit:
Là bas t’auras plus besoin de courir que de savoir recharger ton arme.
Ouais..
Et ta japonaise ? Des nouvelles ?
Plus de communication vers le japon à cause de la guerre. Mais bon, nous deux c’était.. qu’éphémère..
Mah les femmes.. et la jeunesse ! T’aurais dû prendre une anglaise ! A la fin du déploiement je te mènerai dans un coin à Liverpool, tu verras toutes les jolies nanas qui y a là bas. Puis au pire, je connais quelques veuves. dit l’homme donnant un coup de coude complice à Alexandre.
Je te fais confiance alors héhé.
“Escouade Hounddog ici Sherlock, je serais votre intervenant radio, veuillez rester en ligne.” un message qui se fit entendre dans les radios des soldats, la voix de Jeremya.
Ici Hounddog Leager, Entendu Sherlock.
Tu m’avais manqué Je’.
“Hounddog 4, veuillez respecter les codes s’il vous plaît.”
Tu es d’un sérieux, admiratif frangin.
“Hounddog 4”
-Ok ok ! T’as gagné, Sherlock.
“Nos troupes ont déjà engagé le combat, un relais de communication ennemi a été signalé dans la zone Est du front, votre mission, s’emparer de l’objectif pour nous permettre d’avoir accès à ses informations tout en les trafiquant pour l’ennemi. Des questions ?”
Qui paye la tournée du retour ?
“Le dernier à mettre un pied dans l’ADAV du retour. Bonne chance messieurs.”
ALL HAIL BRITANNIA !crièrent les soldats de vive voix.
Après une longue heure de vol, la pilote de l’ADAV signala l’arrivé sur la zone d'atterrissage, il débarque ses troupes et repartit. Il eu la chance de pas se faire abattre dès le décollage, pas tout de suite du moins. L’objectif était à 800 mètres de leur position. 800 mètres à parcourir au milieu de la cohue, des obus et des tirs qui fusaient dans tous le sens. A peine 300 mètres de fait qu’ils tombèrent sur une mitrailleuse montée qui emmerdait pas mal d’escouade aussi, envoyant des salves de tir pour mettre la pression au britannique qui tentait par la même occasion de repousser les attaques japonaises mené sur leur flanc.
Fire in the hole.dit Mcloren ayant dégoupiller une grenade, la lançant par dessus son épaule. Quelques secondes plus tard, l’explosion retentit, un bras de japonais venant même voler par dessus les troupes britanniques.
La voie est libre les gars !hurla le Vétéran, lançant la course suivit de près par Alex, mais une fois la mitrailleuse passait, le plus dure était à venir. Les robots de combat japonais se tenait là et firent un carnage chez les britanniques. Alexandre et Mcloren purent s'échapper en passant par un chemin dissimulée, mais seuls les deux échappèrent au machine de combat, tandis que les cris des anglais continuer à retentir sous le feu japonais.
Sherlock où est l'objectif ?
“Il est toujours là, dans un bâtiment 4 étages, 420 mètres de votre position.”
Entendu.
“Hounddog 4 ?”
Toujours vivant.
Les deux britanniques reprirent leur route, menant quelques assaut face à des soldats japonais qui ralentir leur position. Après une bonne heure de combat, Alex avait le regard perdu sur le champ de bataille, tous ces gars qu’il voyait mourir, tous ceux à côté de qui il était passé, agonisant, implorant à l’aide, les deux jambes coupées, éventré, le visage déformé.. Lui qui cherchait à aider tout le monde peu importe leur origine, toujours souriant, n’hésitant pas à se mettre en danger pour les autres, lui qui faisait passer les autres avant sa propre personne, il laissait des hommes aux côtés desquels il avait dormi en caserne, bu un verre dans le bar, tous ceux là, tous ses compagnons d’armes.. il les laissait mourir dans la boue. Son arme n’avait plus de balle, ils pouvaient toujours récupérer des chargeurs sur ses défunts alliés, mais parfois, il ne restait pas beaucoup de chose de ses amis, si ce n’est rien d’autre que l’autre plaque enfoncé dans la terre et maculé du sang des trépassés. Quel était le vrai but de tout ça ? Pourquoi était ce ses amis à couvert qui prirent un obus en pleine face et pas lui ? Pourquoi la mort était si aléatoire sur le champ de bataille ? Il n’entendait même plus les instructions que son frère lui transmettait par radio, il était perdu dans ses pensées. Il agissait sans réfléchir, son instinct ayant pris le dessus sur sa conscience, il regardait ses mains bouger, ses jambes courir alors qu’il n’en était même plus le maître. Il tuait tout ennemi qu’il voyait, mais les hommes qu’il tuait, eux aussi avait une famille qui les attendaient au pays, une femme, des enfants, des frères et sœurs… des parents, et lui il anéantissait d’une simple pression de doigt chaque vie. La seule consolation qu’il avait, c’était qu’en tuant un soldat ennemi, il sauvait un de ses alliés, mais c’était pas suffisant. Soudain, Mcloren, cigarette à la bouche lui plaqua contre un mur lui évitant une rafale de tir ennemi, le vétéran s’occupa d’éliminer les hostiles avant de s’adresser à Alex.
Réveil toi le bleu ! On y est presque ! Concentre toi !
O...oui monsieur !
Bien t’as toute ta tête ? T’es de retour parmi les vivants ?
Oui monsieur ! affirma le bleu avec plus de conviction.
Great ! L’objectif est à 50 mètres, va falloir monter, compris ? On travers la rue et on s’arrête pas !
5 sur 5 !
Great ! Let’s fucking go !
Ils coururent vers l’entrée du bâtiment en question quand un char japonais déboula dans la rue en question coupant la route aux anglais avec ses chenilles. Les deux se lancèrent dans un demi tour désespéré vers un abri tandis que la tourelle du blindé se tourna vers eux.. jusqu’à faire feu.
Quelques instants plus tard, Alexandre reprit conscience, ses oreilles sifflaient. Il était entièrement recouvert de sang, entièrement. Il chercha son coéquipier mais ne trouva qu’une explosion trace d’explosion, avec le gilet de Mcloren, visiblement, c’est tout ce qui restait de lui de son supérieur. Le garçon ne ressentait quasiment rien, un coup d’adrénaline très certainement, en tous cas on aurait pu lui arracher les jambes et les bras à main nue, il n’aurait même pas crier de douleur. Le garçon se dirigea vers le gilet de son défunt sergent en perdant à de nombreuse reprise l’équilibre, désorienté par le récent choc. Une fois arrivait face au gilet, il récupéra la plaque d’identification du soldat tordu par l’explosion ainsi que la photo de famille de Mcloren que ce dernier gardait dans son gilet. All Hail Britannia n'est ce pas.. Quelle gloire y avait-il à mourir ici bas. Le garçon resta rendre hommage à l’homme qui l’avait guidé jusque là quelques instants, entassant plusieurs débris sur le gilet du malheureux. Avant de finaliser son œuvre, il retira du gilet de l’homme des plaques d’identifications qu’il avait récupéré lors de sa progression, dédiant ainsi ce ridicule tas de cailloux à ses compagnons tombés avant lui, et bizarrement il sentait sa fin venir aussi. Lorsqu’il posa la dernier ridicule débris sur la stèle de fortune qu’il avait dressé, il fondit en larme. Pourquoi sommes nous condamné à nous autodétruire ? Il y avait de cela 2 ans ils étaient tous pote, même à Olympus, toutes nations confondus, ils s'étaient tous entraidés. C’est dans un moment qu’il repensa aux conversations avec son frère:
Musique:
Flashback a écrit:
Dis Je’, tu te souviens de ce livre de Heimenfirn ?
Alors t’as finis par le lire..
Ouais, ça m’a réfléchir un peu. J’aimerai connaitre ton avis là dessus..
L’avis du diable ?
L’avis de mon frère.
Comme dit dans le livre, une IIIème Guerre Mondiale serait bénéfique par notre Monde.
T’as conscience de ce que tu dis Je’ ?
J’ai toujours conscience de ce que je dis où je fais.
Explique toi…
Nous sommes actuellement au bord du gouffre écologique, nous sommes bien trop nombreux. Égoïste que nous sommes, nous continuons nos activités aussi néfaste soit-elle pour la Terre. Hors une guerre mondiale ou une pandémie mortelle est la solution la plus efficace pour résoudre les problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui. Ce serait la disparition soudaine du plus grand facteur nocif de la Terre.
Et tout les gens qui en mourraient ? Les civils et les militaires.
Les soldats sont entrainés à mourir. Au total, des milliards, je dirais les 4/5 de l’humanité.
Ça te fais ni chaud ni froid..
Tu me connais pas Al’ ? Tous les jours des gens meurent, de maladie, de faim, de maltraitance.. de torture. Que fait le monde dans des jours comme celui-ci. Pourquoi le Monde ne fait-il rien pour résoudre ses problèmes ? On continue à vivre nos petites vies pénard. Ce qui se passe de l’autre côté du globe, on s’en balance. Alors oui, que tout le monde meurt, je m’en fous. L’Humanité est coupable de ce qu’elle est devenue, elle le paiera un jour, et nous avec. Le juste retour des choses. Pour que notre espèce puisse continuer d'exister, beaucoup des nôtres devront y rester.
Musique:
C'était donc ce qu'il était, l'un de ceux qui devait mourir pour l'avenir de l'espèce humaine. Un obus tombant non loin du bâtiment le sortit de ses pensées, une fois ses larmes séchées, il entendit une voix l’appeler avec insistance.
Tu te souviens de ce livre que tu m’as fait lire..
“C’est pas le moment, trouve toi un abri !”
Je’, tu promets de te trouver une fille ? Et d’arrêter de faire le con avec elles ?
“Damare !”
Tu parles japonais maintenant ?
“J’essaye de contacter le groupe d’Andrew”
Mcloren avait un bon plan à Liverpool, t’iras faire un tour ?
Jeremya tapa alors du poing sur la table, faisant voler l’espace de quelques millième de seconde son clavier en l’air.
“ARRÊTES AVEC TES HISTOIRES DE CONNARD SÉDUCTEUR !”
C’est le juste retour des choses. D’ailleurs tu vivras longtemps avec ton muld, tricheur...
“AALEEEEEEEEEEX !!!!”
En arrière plan, le garçon pouvait entendre les autres opérateur demandez à Jeremya de se calmer. Cela fit sourire le soldat, c’est la première fois que son frère s’inquiétait pour lui. Il salua alors son petit monument de fortune et tourna les talons. Alexandre se colla contre un mur proche de la rue, crachant à nouveau un peu de sang avant de se mettre à courir à travers la rue qui semblait interminable et finalement, il entra dans l’immeuble pour une ancienne fenêtre dont il restait que le cadran, RAS au rez de chaussée. Son sens de l’équilibre lui faisait encore défaut, il chuta d’ailleurs après quelques centimètres fait au rez de chaussée, mais il décida de continuer, il monta le premier étage.. RAS. Il entendit des voix au second, on parlait japonais. Il ne remerciera jamais assez son amour pour les langues. Les japonais parlaient de leur pertes aussi, mais l’un d’entre eux, le capitaine surement, faisait son possible pour les maintenir dans le calme. Tuer ou être tué se répétait Alexandre. A la guerre comme à la guerre.. il était en plein baroud d’honneur. Il entama alors la montée de l’escalier. Il ne pouvait pas arrêter ici, tous ces morts, il devait finir le travail, quitte à mourir comme eux, après tout, c’est bien dans la Mort qu’on est tous égaux.
“Hounddog 4 ne bouge plus, je vais contacter l’escouade d’Andrew pour te venir en renfort.”
Tu devais déjà le faire y a 3 minutes.
Alexandre n’en fit qu’à sa tête. 3 Japonais se tenait dans cette pièce, il les abattit de son arme de poing, manquant de peu d’en prendre une, chose qui lui aurait été fatal vu l’état de son gilet déchiqueté par les péripéties précédentes. “Alexandre attend les renforts par les dieux!” s’énerva à nouveau Jeremya derrière son poste de communication.
Faut que je trouve ce putain de relais de comm japonais.
Musique:
Alors que le garçon se dirigea vers l’escalier suivant, une grenade explosa, dégoupillé par l’un des soldats japonais avant de rendre son dernier souffle. Jeremya entendit seulement le début de l’explosion dans son casque, puis plus rien, plus rien d’autre que le lourd silence radio.
“Al ?”
Appela t il une première fois, laissant plusieurs secondes avant de recommencer.
“Alex ?”
Il s’approcha de son écran, essayant toutes les fréquences environnantes ainsi que celle de secours en cherchant désespérément une réponse de son frère, laissant de moins en moins de temps entre chaque appel, se faisant insistant.
“Alexandre ?”
Puis le casque du garçon se mit à émettre un nouveau message. Un message d’IA. “Contact avec Hounddog perdu, veuillez patienter, vous serez affecté à une nouvelle escouade”. Le garçon frappa rageusement à nouveau du poing sur sa table, se brisant sans le savoir l’os du petit doigt. Il regarda la map centrale où était renseigné toutes les positions militaires, rien avait changé. Combien d’homme avait été envoyé pour cette bataille ? Alexandre se réveilla à nouveau au bout de quelques secondes, son casque était foutu, contrairement à lui, toujours vivant. Impossible de communiquer avec l’extérieur, sa radio avait été démoli. Espérons qu’il n'ait pas d’autre ennemi en haut, il n’avait plus de balle. Seulement un couteau qu’il prit dans sa main droite. Il reprit alors son ascension vers le quatrième et dernier étage, toujours aussi couvert de sang, de poussière et un uniforme complètement dézingué par ses avancées. Chaque marche était un véritable enfer pour lui peut-être qu’il était en train de se vider de son sang…. C’était pas la question pour le moment, il devait monter en haut de foutu les immeubles, bon sang qui a inventé les escaliers !!? Ca y est, enfin le quatrième étage, le garçon ressemblait à un zombie, sa vision périphérique se troublait, il titubait, son sens de l’équilibre lui donnait des vertiges. Une fois la dernière marche franchie, il tourna sur lui même pour faire face à la pièce. Une silhouette se dessinait face à lui, une tenue japonaise, un ennemi.. peut être ne l’avait-il pas encore vu, il fit un lourd pas vers l’humain en question. Des cheveux blancs.. une taille fine.. putain Alex, c’est pas le moment de penser au fille là.. pas à cette fille là.. il leva les yeux vers le visage de la silhouette, putain, il voyait plus rien, il était en train d’halluciner très certainement, dans tous les cas, il finirait soit mort, soit prisonnier dans le meilleur des cas.
.... Hō… mukatte kuru no ka…… dit le garçon avant de lâcher son couteau, tombant à genoux, à bout de force, discernant rien d’autre que l’océan sur lequel se tenait les navires de guerres des deux nations, le soleil l’éblouissant de plus en plus chaque instant.
III - Le meilleur ennemis Elle lui prit la joue d’une main, ses oreilles bourdonnantes, la tête.
Alex.. C’est bien toi.. ?
Il entendit la voix de la fille qu’il pensait être un mirage comme un écho sous l’eau. Dans sa tête, Alex venait juste de dérailler, il était pour l’asile, il devait être en train d’errer sur un champ de bataille au milieu des balles fusantes. Il discerna juste la deuxième silhouette, n’ayant aucune idée du de l’âge ou du sexe de celle-ci, se contentant seulement de rajouter dan sa langue natale d’une manière quasi évanouit.
Ch’uis mort c’est ça ?.
Ely regarda son coéquipier, toujours en alerte puis se retourna vers le garçon. Elle se mis à son niveau.
Non, pas encore … bien que tout l’inspire ici … Tu me reconnais ? C’est moi Ely !
Le garçon bugua quelques secondes, puis il écarquilla les yeux quand la personne face à lui prononça le nom “d’Ely”. Les sanglots lui montèrent, un sourire se dessinant sur son visage.
Tu es si… tu es tellement mignonne.. j’ai cru ne plus jamais te revoir.. finit le garçon en chialant alors.
Elle le prit contre elle, rangeant son arme de poing dans son holster. Ça faisait si longtemps depuis la dernière fois, trop longtemps. Au bout de quelques minutes d’embrassades, Ryu s’avança finalement, dévisageant l’homme qui connaissait sa camarade et parlait leur langue.
Ely … il reste un ennemi, ajouta-t-il froidement.
La fille se tourna, fixant un moment son coéquipier.
Pour moi non.
Tu compte le ramener à la maison ? Comme un souvenir ? Redescend sur terre on est en guerre !
Ely pris quelques instant pour réfléchir.
S’il a pu arriver jusqu’ici c’est que tout le groupe en bas s’est fait décimer, on est les deux plus gradés ici, il sera notre prisonnier pour l’instant.
J’ai mon mot à dire ?”
Le seul regard de la fille lui fit comprendre qu’il valait mieux ne rien ajouter. Alors, Ryu alla se poser plus loin, grommelant quelques mots au passage.
On va prend soin de toi ok ? Dit-elle en regardant Alex. Tu arrives à te lever ?
Elle le pris par le bras pour lui donner déjà quelques appuis. Alexandre essaye de lever une jambe sans succès, les larmes continuer toujours de couleur, il en avait tellement tuer, il en avait tellement vu mourir.Il releva vers Ely après avoir essuyé ses larmes sur sa tenue. Lui murmurant d’une voix tremblante :
Tu te souviens quand on disait que tu me tuerai avec une de tes inventions ?
Tu passais une un peu plus tôt tu y passer, plaisanta-t-elle pour essayer de détendre l'atmosphère. Mais tu es en vie, c’est ce qui compte en cet instant.”
Elle l’accompagna tant bien que mal et l’assit sur une chaise qui était présente dans la salle. Ryu insista pour le désarmer et l’attacher. La fille consentit seulement à lui prendre ses armes qu’elle posa sur une table à côté.
Tu as soif ? Faim ?
Alexandre ne répondit pas à la question, ses sens commençaient à revenir au fur et à mesure. Il se contenta de baisser la tête vers le sol tout en disant d’une faible voix:
Ils sont tous mort.. Tous..
La japonaise ne pu que garder le silence. Ces obus qui avaient sauvés ses alliés avait aussi décimés les camarades d’Alexandre. Elle pris sa gourde et sortit une barre de céréale de sa veste et les mis dans les mains de son ami.
Personne n’a de cadeau ici bas … je peux comprendre ce que tu ressens mais je n’y peut rien. Tout ce que je peux t’offrir c’est de vivre au moins quelques heures de plus avec nous en espérant que le bâtiment ne se fasse pas bombarder. Tu étais de quelle unité ? Demanda-t-elle plus pour qu’Alex puisse continuer de parler que parce qu’elle s’en souciait, elle ne savait de toute façon pas à quoi cela correspondrait.
J’étais dans l’escouade Hounddog.. je devais.. je dois m’emparer de cette position dit Alex, déballant tout sans aucune résistance, de manière gratuite.
Au moins l’un d’entre vous a réussit, la mémoire de tes compagnons est intacte, dit-elle en lui souriant.
Ryu lui était retourné au poste de communication, continuant le “travail”. Ely ne pouvait pas lui en vouloir, c’était comme ça.
Bien, tu es en sécurité maintenant, prend un peu de repos ok ? Tu te souviens quand tu veillais sur moi lorsque je dormai ? Maintenant laisse-moi faire pareil.
Elle lui caressait doucement la tête, l’enfonçant sur la chaise.
Tu comprends pas Ely.. je dois m’emparer de ce truc dit-il en désignant la chose sur laquelle travailler Ryu. Je dois vous tuer Ely.. ou mourir en essayant…
Alors disons que tu as été tué par une des mes inventions, ajouta-t-elle toujours souriante. Dors maintenant, la mission est terminée.
Alex ne pouvait supporter la situation, l’environnement dans lequel il avait progressé jusqu’à maintenant. Il orienta alors son regard vers Ryu qui était au poste de communication, la tête toujours baissée à cause de la fatigue, et il dit d’un air provocateur.
Yo, le petit zizi…
Ryu mordit direct à la provocation au vu de son caractère belliqueux.
T’a un problème le rosbeef ? T’es pas content déjà qu’Ely t’ai laissé la vie ? J’peux aussi bien te renvoyer moisir avec la ratatouille géante que forme tes petits camarades !
Il poussa Ely qui était entre eux deux, posant une main sur l’épaule d’Alexandre.
C’était parfait, c’est ce qu’Alex voulait, il se voyait mal vivre après avoir vu et fait toutes ses choses ici.. lors de la bataille de Cherry Leaf. C’était contre sa nature, ça lui enterrait ses rêves et sa vie. Son frère lui avait dit “46” avant qu’ils partent, et il n’oserait plus jamais lui demander combien il valait si il rentrait à Britannia, il prit alors un sourire moqueur, ça il avait toujours la force de le faire, et il dit ensuite :
Tiens tu l'appelles Ely, vous êtes censé vous appeler par vos noms de famille normalement. Vous avez une relation c’est ça ? Et ben mec.. tu vaux rien pour elle, et crois moi, je sais ce que c’est, je suis passé avant toi, et je l’ai fais crié contrairement à toi.
Le soldat allait sortir son arme de poing pour lui mettre un balle mais Ely l’en empêcha, prenant son bras alors que sa main était déjà sur la crosse.
Stop maintenant, si t’es pas capable de garder ton sang-froid dès que l’on t’insulte c’est pas la peine que tu quitte le bureau de communication.
Il serra les dents mais se ravisa, repartant de là où il était venu.
C’est pas moi qui me prendrait une balle dans mon sommeil en tout cas.
Je suis grande, merci Ryu pour ta considération…
Elle souffla puis revint vers Alex.
Ecoute Alex … ta frustration est légitime … mais s’il-te plait calme-toi.
Je veux mourir souffla Alexandre à Ely. Je veux oublier tout ce que j’ai vu, tout ce que j’ai fais. Il rabaissa alors son visage vers ses pieds. J’ai cherché à ton contacter par tous les moyens ces dernières années. Bref.. je bougerai pas, tu peux retourner à tes occupations, Ely. dit il en posant ses mains sur son ventre.”
La femme était désolé de ce qu’Alexandre avait vécu. Visiblement la vie n’avait été douce pour personne … peut-être plus pour elle, elle avait eu la chance de recroiser le chemin de Robert et d’avoir sa famille avec elle, son pays.
Je veux pas te perdre une seconde fois Alex…, elle tendit une main vers son visage, voulant lui prendre la joue.
Je suis bloqué ici de toute manière, tu ne risques pas de me perdre.. Il fit alors pivoter lentement la chaise sur elle même de manière à pouvoir apercevoir une petite parcelle du champ de bataille sans que Ryu ne puisse le prendre comme un acte d’agression, quoi que… ça aurait surement arrangé Alexandre. Il resta ensuite immobile et silencieux, le regard fixe vers le trombe de terre qui s’élèvait dans le ciel.
Ely suivit le regard de son ami. Il y avait un réel décalage entre l’horreur de dehors et la tendresse qu’elle voulait lui apporter. Sa situation militaire l’avait plus ou moins préservée mais Alex non. C’était l’un de ces soldats, l’un de ces soldats qui en se réveillant n’ont pu qu’entendre les Yokaï leur apportant la mort. Elle le fixa dans les yeux, se sentant d’un coup loin de lui.
Pour le moment aucun de nous ne peut rien faire, autant-
Elle fut coupée par un obus qui était tombé trop proche. Inévitablement, après l’échec du bataillon d’Alex, la seule option était de détruire le centre. Ryu avait put réagir à temps pour échapper au souffle destructeur mais les dégâts étaient là et le bâtiment ne tiendrait pas encore longtemps.
Putain ! Lâcha le soldat en tapant sur son communicateur pour le faire réagir. Finalement une voix sortit de l'appareil.
Central à équipe 49 vous me recevez ?
5 sur 5, le centre de communication a été détruit mais les derniers ordres ont été transmis.
Bien, un ADAV viendra déposer des alliés et extraire les blessés de la zone, quel est votre état ?
Il regarda alors sa collègue et leur “prisonnier”. Ely avait été protégée des débris de verre grâce à son gilet et avait par la même occasion éviter d’autres blessures à Alexandre. Ryu par contre, il ne sentait plus sa jambe, brisée de toute évidence. Ely pris alors le relais.
Caporal Ely Ant, mon coéquipier est blessé à la jambe droite et nous avons un “colis”, demande d’extraction prioritaire.
La radio n’emit plus rien pendant un instant.
Nous ne pouvons rien pour vous sur votre position, si vous arrivez à rejoindre l’endroit que nous allons vous indiquer nous vous rapatrions. Bonne chance équipe 49. Terminé.
Quelques instant plus tard, des coordonnées furent transmises sur le communicateur de la fille. Elle avait deux blessés dans les bras maintenant. Une situation parfaite pensa-t-elle ironiquement …
Alex tu peux bouger ?
Alexandre se releva, tapant sur ses vêtements déchirés pour lever la poussière, une fois debout il affirma à la fille.
Ça peut aller..
Elle se leva alors également, prenant son camarade par dessous l’épaule.
Je vais trop vous ralentir, laisse tomber même si on arrive à sortir de ce bâtiment j’me ferai faucher par les tirs ennemis.
Ferme-là Ryu, tu m’aidera vraiment pas si tu parles pour dire des choses comme ça. Aller bouge !
Oui m’dame, finit-il par dire, riant un peu.
Alex, tu veux bien nous aider à rentrer en vie ?”
Alexandre ne perdit pas de temps, prenant Ryu par l’épaule, sans rien dire, assistant Ely à s’échapper de ce trou à rat.
Merci, je te revaudrai ça ! Tiens on en aura besoin, dit-elle en lui tendant son fusil d'assaut, ayant visiblement toujours pleine confiance en lui.
Alex prit le fusil d'assaut dans sa main libre, il avait face à lui deux possibilités : Aidez les japonais à s’enfuir, où tout simplement les abattre, tous les deux, et utiliser la radio pour signaler que sa mission était finis. Bizarrement.. il hésita longtemps. Beaucoup trop longtemps pour un choix comme celui-ci imposé à Alexandre, il passa alors le fusil dans son dos, et pressa le pas pour quitter le lieu, toujours sans un mot.
Ely sentit son hésitation mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Dans la situation inverse elle aurait sûrement envisagé la même chose. Elle était simplement heureuse de voir qu’Alex était resté lui-même malgré le temps et l’horreur. Le groupe descendit alors les marches en ruines qui manquaient de s’effondrer. Sautait au dessus des vides déjà formés pour finalement arriver tant bien que mal à sortir de cet enfer qui voulait les enfermer. La soldat orienta sa carte pour repérer le lieu de rendez-vous. Ils se lancèrent alors à la conquête de cet espoir qui leur était offert. Pourtant, le champ de bataille les ramena vite à la réalité, les chantants déjà tout près de leurs oreilles. Ryu parvint à les faires tomber pour qu’il puisse prendre un couvert.
Si on fonce comme des tards on est sûr de pas faire 10 mètres, dit-il visiblement pour Ely qui était pressée. Bien, l’objectif c’est un terrain vague à environ 150 mètres de notre position, d’ici notre flotte est capable de couvrir la zone, on sera en sécurité. Faut avancer doucement et régulièrement. On recule en zone allié ça devrait le faire par contre ...
Il dévisagea Alexandre et plus particulièrement son équipement l’identifiant clairement comme britannique.
Va falloir que tu te débarrasse de ça mon pote.
Alexandre haussa un sourcil, puis il répondit à Ryu :
Je suis loin d’être ton pote.
C’est bon les mâles en rut, on la ferme et on essaye de se préoccuper plus de sa survie que se sa queue ! Coupa Ely. Alex s’il-te plait tu peux enlever ton équipement ? Ça facilitera les choses devant nos … pour que l’on puisse partir d’ici.
Bah quoi ? Partez. dit Alex, indiquant le chemin qu’il devait prendre. J’ai pas peur de me prendre une balle japonaise. J’irai voir les anglais pour que vous puissiez passer tranquille.
Elle s’assit pour se mettre en face de lui et le regarder dans les yeux.
Tu ne viens pas avec nous ? Tu sais … je peux nous faire rapatrier tous les deux … On pourrait passer à autre chose, rattraper le temps … S’il-te plait …
Elle lui tendit un main, attendant sa réponse. Alexandre prit encore un temps de réflexion, tant que les deux japonais n’avaient peut être pas. Il réfléchit tellement qu’il arrivera un moment où il oublia la question de base. Puis il se souvint de quelques détails qui avait vu avant de finir dans ce trou. Il tourna alors le dos à Ely sans rien dire, lui laissant le fusil d’assaut. Il sortit ensuite du trou d’obus dans lequel ils étaient pour atterrir dans un autre trou voisin, il le déshabilla et prit ses habits, lui présentant ses excuses même si ça changeait rien pour le mort. La combi japonaise ne lui allait pas très bien, les épaules trop petites, les chaussures aussi, 1 taille en dessous. M’ enfin, il sauta ensuite dans un autre trou désert, y trouvant les restes d’un britanniques, méconnaissable sans ses plaques d’identification. Il prit son temps et glissa toutes les plaques militaires qu’il avait ramassé sur ses collègues avant de revenir dans le trou où se trouvait Ely et Ryu, lâchant un: “Quand vous voulez” en arrivant.
Bien, dit Ryu en se redressant comme il le pouvait, on peut suivre le plan de retraite je pense que ça devrait le faire, nos défenses ne sont pas encore à la ramasse. Va pas falloir trainer mais aussi prendre le temps d’analyser chaque déplacement, tout le champ de bataille est en feu. Ely, c’est toi qui nous avait battu sur l’épreuve de prise de décision, on te suis.
La fille acquiesça puis essaya de prendre quelques informations sur les obstacles et chemins empruntables.
Alex, tu vas être notre arrière-garde, Ryu ne peut pas tirer correctement dans son état et moi je ne pourrais pas me concentrer sur le chemin à prendre si je dois tirer. Le fusil a un système de tir 3 par 3, arrose vers l'arrière régulièrement. Si tu ne veux pas viser les anglais … on comprendrait, essaye juste de faire baisser la tête et de garder une pression pour que l’on risque moins de se prendre des balles. Ça te va ?
Faire bouclier. Ouais, ça je peux faire. dit Alexandre en reprenant le fusil d’assaut.
Parfait, on y va alors !
Le groupe sortit du trou qui les protégeait. Aussitôt ils purent entendre les balles fuser alors qu’il courraient désespérément pour rejoindre un autre abris puis répartir risquer leur vie sur dix autres mètres. L’enchaînement se passait assez bien avec Alexandre qui leur avait évité plusieurs rafales et Ely qui était rapide dans son repérage. Pourtant, elle s'épuisait vite. Ryu n’était pas tout léger et sa jambe s’engourdissait de plus en plus. Ils arrivèrent alors à se mettre à l’abri derrière un bâtiment. La zone d'extraction n’était plus qu’à 50 mètres et ils étaient en terrain allié. La seule difficulté restait cet étendue de 50 mètres a total découvert.
Ely s'effondra au sol, haletante et visiblement à bout. Son camarade lui donna sa gourde pour qu’elle puisse se remettre.
L’ADAV ne vas pas tarder à arriver. Il restera sur place environ 30 secondes. Dès qu’on le voit il faudra foncer, expliqua-t-elle entre deux respirations.
Alexandre lui était toujours chaud, visiblement l’adrénaline lui était revenu sec. Il donna le fusil d’assault à l’autre mec dont il avait oublié le nom de bridé et dit.
Ok, je vais vous portez tous les deux.
Bien sûr, ricana Ely. Je suis un soldat et je suis toujours aussi endurante tu sais, j’ai juste besoin d’une pause. Par contre je veux bien que tu m’aides à transporter ce tas, dit-elle désignant Ryu
He !
Au même moment, on pouvait commencer à entendre le son du vaisseau qui approchait. Ely se remit debout et repris son emprise sur Ryu.
Prêt ?
Son camarade acquiesça silencieusement. Alexandre se contenta alors d’hocher la tête, reprenant la deuxième prise sur l’homme avant de repartir en sprint. Ainsi, le groupe s’élança à travers le plateau, voyant leur véhicule passer au dessus d’eux. Il fallait accélérer, il ne pourrait pas se permettre d’attendre. Seulement, une sueur froide leur glaça le sang alors qu’ils entendaient le son des chasseurs ennemis leur foncer dessus. Visiblement eux aussi avaient réussit à établir un poste d’observation. Ils ne pouvaient pas faire marche arrière ni même s’arrêter, leur seul espoir était que le chasseur rate sa cible. L’ADAV tourna ses armes pour se défendre et ainsi la pluie de l’enfer fit rage dans ce qui était censé être leur salut. Leur allié fit mouche, explosant l’avion ennemi. Pourtant, il n'arrêta pas sa course, venant s’écraser tout droit vers le champ où ils étaient entrain de courir. Ryu le vit, ça allait les faucher, ils étaient trop lent et trop près. Alors, il rassembla toute les forces qui lui restait pour lancer un coup de puis à Ely puis Alex pour les écarter de la ligne d’impact. La fille senti comme son temps ralentir, voyant son corps s’éloigner de son camarade … puis un brasier ambulant venir le cueillir comme il l’avait déjà fait pour Kaïto. Elle s’en sorti in extremis grâce à son sacrifice. Elle s'écrasa quelques mètres plus loin, tremblante, incapable de bouger, oubliant même l’ADAV qui était tout proche maintenant. Alexandre se releva un peu sonné mais l’esprit toujours là. Il chercha du regard quelques instant Ely, ne se faisant pas d’illusion pour le japonais qu’il transportait avant. Pourquoi fallait-il que ce con se sacrifie franchement.. Un regardant la carcasse de l’avion, le français lâcha un petit “je déteste les petits zizi” avant de reprendre sa fouille apercevant finalement Ely. Il se dirigea vers elle un insultant un peu tout le monde dans toutes les langues possible et inimaginable qu’il connaissait Il récupéra Ely, la prenant sur ses épaules, ne prenant même pas le temps pour lui parlait ou voir comment elle allait. Il se mit ensuite à courir à toute allure vers l’ADAV posé quelques mètres plus loin. Lui qui avait pas vraiment l’intention de monter à bord depuis le début, le voilà bien emmerdé. Il se présenta alors à l’équipage en japonais tout en montant à bord.
C’est donc vous l’équipe à récupérer ? Allez vite vous asseoir, on n’est plus en sécurité ici, dit l’homme en charge du vaisseau, il vit ensuite Ely. Vous devez être le caporal Ant, où est votre collègue blessé ?
Son manque de réponse lui dit ce qu’il devait savoir. Il n’insista pas, se contentant de noter quelque chose sur un carnet. Les deux furent donc installé dans l’ADAV et ce dernier décola, les emmenant loin de cet enfer qui ne faisait que commencer pour certain. La fille avait l’air plus calme mais son regard vide ne semblait pas vouloir partir.
Alexandre resta silencieux tout du long dans l’ADAV, il prit une serviette posé sur l’un des sièges et la mit sur Ely. Qu’est ce qu’il pouvait dire ? Désolé ? Tant mieux ? Il valait mieux qu’il se taise pour l’instant. Il prit seulement une place pas très loin d’Ely, tournant la tête vers le hublot de l’appareil.
Dernière édition par Ghostrica le Ven 17 Avr - 15:30, édité 2 fois
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Ghostrica
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Feuille du Survivant Nom & Prénom: Alexandre Scipion Âge: 33 ans Camp/Faction: Royaume de Pendragon
IV -Home Sweet Home Ils furent transportés jusqu’au camp de base d’Ely. Une fois sortit du véhicule elle pris un autre visage, celui d’un soldat japonais, pas d’un humain ayant perdu un ami. Elle fit passer Alexandre pour un engagé volontaire étranger qui avait été évacué au Japon lors des événements de 2040. Il avait le soutien de sa famille selon ses dires. Après quelques coups de fils l’officier du camp ne posa pas plus de questions à son soldat. Au vu de l’état de la fille et comme elle était la seule survivante de son unité et escouade on lui proposa de rentrer au pays avec son camarade. Elle répondit qu’elle préférait en parler avec le principal intéressé avant de donner sa réponse. La fin de journée passa et l’heure du repas arriva. Elle et Alex y allèrent ensemble, s’asseyant à une table tranquille.
On nous offre la possibilité de rentrer au Japon, tu en penses quoi ? Demanda-t-elle en attaquant son repas.
Alexandre n’avait juste pas ouvert sa gueule depuis qu’il était arrivé, peut être une fois pour dire merci pour le peu de service qu’on lui offrait. Il était aussi propre et soyeux qu’un bébé, le bienfait des douches japonaises. Il restait face à Ely, les bras croisés, sans tirer la gueule mais sans sourire non plus. Il n’avait rien demandé à Ely, pourquoi le faisait-elle passer pour un enrôlé japonais, pourquoi le couvrir avec son père. Il devrait être ici en tant que prisonnier, peut être que les bridés lui offriraient le plaisir de l'exécution rapide à celui de leur prison. Il resta quelques secondes après qu’Ely ai finit de parler avant de reprendre:
J’ai trahis les miens, mon frère, Andrew et la couronne britannique en vous aidant et venant ici. Je te suis où que t’aille à partir de maintenant. Si tu veux rentrer chez toi, alors très bien, j’irai chez toi
La fille continua à manger quelques instant tout en réfléchissant à ses paroles. C’est vrai qu’elle ne lui avait pas tellement laissé le choix. Pourtant elle le préférait comme ça que mort. Ses sentiments était toujours flou vis-à-vis d’Alex, même plus que lorsqu’elle l’avait quitté des années auparavant. Cependant elle était sûre d’une chose : elle le voulait en vie.
La trahison à la guerre ça n’existe pas car durant les combats la vie elle-même le trahis. Alex, pourquoi t’es-tu engagé ?
A la guerre, la vérité est la première perte, Rudyard Kipling, pensa Alex dans sa tête, il lui répondit alors.
Tu veux la vraie raison ou celle que je donne aux autres ?
J’ai les mensonges en horreur alors la vérité s’il te plait.
Je voulais conquérir le Japon, pour espérer te voir dit-il en gloussant à la fin de sa phrase, se trouvant lui même ridicule.”
Elle ne lui rit pas au nez bien que sa motivation était bien naïve. Au lieu de ça elle lui sourit et lui pris la joue.
Alors votre objectif est atteint soldat, dit-elle tendrement.
La différence est que je n’ai pas conquis le Japon.. dit Alex, s’étant fait des illusions de la réalité sur la vie de militaire en s'engageant.
Tu n’as qu'à changer ton objectif de conquête, rit-elle.
Mon objectif ? dit-il en la regardant. Parfois il faut se savoir avouer vaincu.
Tu voulais conquérir un pays non ? Tu n’as qu'à conquérir un de ses ressortissant.
Je sais bien, c’est de ça que je parlais quand je disais que j’étais vaincu.
Pff, ça fait sept ans qu’on s’est pas vu et tu déprimes déjà, plaisanta la fille en lui donnant un petit coup sur le torse.
Elle voulait mettre en place un meilleure atmosphère pourtant, pour l’un et pour l’autre les visions d’horreurs qui étaient gravés en eux ne s’en irait pas comme ça.
Allons nous reposer pour le moment, c’est ce dont on a le plus besoin, on se voit demain ?
Oui à demain.. dit le garçon, restant à la cantine n’ayant de son côté.. toujours pas mangé.
Quelques jours plus tard les deux furent donc conformément à ce qui avait été entendu rapatrié vers le Japon. Ely avait refusé toute promotion, ne voyant pas en quoi être la seule rescapée d’une escouade été honorable. Pourtant, elle savait au fond d’elle que les politiques n’hésiterai pas à l’utiliser comme symbole pour leur propagande étant à la fois diplômée et engagée. Dans l’avion Ely avait pris le temps de lui raconter comment ses études s’étaient déroulés -en évitant le passage où elle et Robert ont trafiqués leur résultats-, comment elle s’étaient engagée dans l’armée et les missions sur lesquelles elle avait été envoyée. Ca lui faisait du bien de parler de sa vie à quelqu’un d’autre pour une fois. L’avion les laissa à Osaka, de là, le père d’Ely avait dépêché des hommes pour les rapatrier à leur domicile à Kyoto. C’était un peu voyant un groupe d’environ 10 dans une rame de train mais personne n’osait dire quelque chose. Finalement, après qu’un cortège de voiture les ai transportés, ils arrivèrent devant la maison d’Ely, traditionnelle, grande, digne d’un patron de la pègre.
Bienvenu chez moi, dit Ely un peu gênée. Ca doit être un peu bizarre après toutes ces années.
Une maison digne de ta famille.. dit Alexandre dans la langue d’Ely, cherchant du regard celui qui pourrait être son père.
Si tu cherche mon père il ne viendra pas nous chercher, cependant on va surement aller le voir. N’ai pas peur, reste tranquille et il ne te mangera pas, dit-elle pour plaisanter. J’ai déjà échangé avec lui dans l’avion, il est au courant de la situation.
Les hommes les conduirent donc dans une grande salle où tout était déjà installé pour un repas traditionnel. Ely ne contient pas son émotion en voyant son paternel présider la salle et se jeta vers lui pour de normales retrouvailles père-fille, peut-être plus forte encore au vu de ce qu’elle avait traversé.
Alexandre mit ses bras le long de son corps et se courba respectueusement, respectant de la manière la plus fidèle les traditions japonaises, il dit en adoptant à partir de maintenant le japonais comme langue quotidienne.
Mr Ant, un honneur de vous rencontrer.
L’homme releva son regard qui été sur sa fille vers Alexandre. Il pris le temps de l’examiner avant de répondre.
Je suis heureux également de vous rencontrer jeune-homme. Vous devez être très important pour ma fille vu les mots qu’elle a utilisé pour vous décrire et me convaincre. Soyez donc le bienvenu ici. Tant que vous respectez les règles de respect de base et que ma fille veuille de vous vous serez ici chez vous. Prenez donc un siège, dit-il en montrant la place à côté de lâ où Ely s’était assise, cette dernière juste à la gauche de son père.
Leur échange fut coupée par une femme, très belle il faut l’avouer qui entra dans la pièce, pleurant déjà à chaude larmes. Lorsqu’Ely et elle croisèrent leur regard, les deux femmes fondirent en sanglot, courant pour se prendre l’une dans les bras de l’autre. Il était assez évident que c’était sa mère.
Alexandre regarda du coin de l’œil la fille et la mère s'entrelacer, mais ne voulant pas couper leur retrouvaille et étant toujours penché vers le chef yakuza, Alexandre dit :
J’aimerai vous demandez une faveur Mr Ant.
Parle je t’en pris.
Prenez moi en tant que majordome.”
Ely cru s’étouffer en entendant la demande d’Alex mais au fond c’était assez normal, il ne pouvait pas rester indéfiniment ici à squatter sans rien apporter.
Quelles sont donc tes qualités ? As-tu fais des études ? Je t’écoute pourquoi devrai-je t’embaucher ?
J’étais en 5ème année d'hôtellerie monsieur avant que le monde s’écroule. Je suis français d’origine mais je parle un grand nombre de langue. Alex se trahit un peu à ce moment là, il voulait la jouer modeste, tant pis, autant continuer comme ça. Je suis aussi un très bon pianiste. Pour ce qui est du pourquoi… Alexandre laissa un grand silence, n’ayant toujours pas bouger d’un iota de sa position initiale. Au moins il pouvait travailler les abdos, il reprit donc : J’étais soldat britanniques monsieur. Votre fille m’a capturé sur le front de Cherry Leaf le 2 janvier de cette année. Elle m’a sauvée la vie en m’offrant une extraction et en me faisant passer pour japonais, j’aimerai pouvoir lui rendre l'appareil au travers de sa famille. Tant pis, il avait sûrement dit des conneries, mais tant pis, quitte ou double.
Le patron yakuza fit un geste de la main et alors un homme vint à lui. Ils échangèrent quelques mots à voix basse pour ne pas être entendu puis son collègue parti.
Qu’il en soit ainsi. Tu auras un chambre dans notre maison et tu serra nourris. En contrepartie ton salaire sera moindre mais ne t’en fais pas, nous préservons nos employés. Tu n’auras pas d’assignement mais les ordres données par moi, ma femme ou ma fille seront bien entendu prioritaire. Sais-tu tirer ?
Oui monsieur dit Alexandre, restant courbé, putain d’abdos gyaaa…
Bien, je veux que chaque membre de mon personnel proche soit capable de défendre notre “famille”. Tu auras des séances d'entraînement avec Ely, vous devriez pouvoir vous aider mutuellement. Bien assez parlé affaire, mangeons donc !
Ely, sa mère et le reste de la “famille“ d’Ely vint donc se joindre au repas. Alexandre devait prendre ses fonctions le lendemain. Il était bien entendu sous la direction d’un autre employés qui coordonnait les actions des autres. Les premiers mois furent assez tendu pour le nouveau venu vu le rythme qu’était imposé. Pourtant il s’y fit assez bien, ses années d’études sûrement très bénéfique. Ely semblait reprendre de son côté du poil de la bête. Elle avait voulu prendre le premier mois pour se poser avec sa famille, le temps de récupérer de ce qu’elle avait enduré. Le soir souvent, après qu’Alex ait fini son service ils se rejoignaient pour parler, rire, se soutenir. Puis, elle voulut reprendre ce qui lui plaisait le plus : ses recherches -même si elle était toujours partante pour faire la fête quand l’occasion s’y présentait-. Elle fut donc mis en contact avec une équipe de recherche de son ancienne université. Pour l’instant elle ne se sentait pas de repartir dans les laboratoires, retrouver ses habitudes d’étudiante et peut-être croiser Robert … néanmoins elle pouvait aider en développant des théories, protocoles, effectuant des calculs ou tout autres choses ne nécessitant pas de manipulations. Elle voulait s’occuper l’esprit. Un soir d’Août 2048, elle demanda à Alex de venir dans sa chambre. Bien que ce dernier était assez réticent à l’idée, elle insista assez pour le convaincre. Elle était assise sur son lit, en pyjamas -pas trop sexy ni trop épais-.
Comment ça se passe pour toi ? Demanda-t-elle pour engager la discussion.
Tout va bien pour ma part mademoiselle Ant, et vous ? dit d’Alexandre, les mains dans le dos, ayant accepté l’invitation d’Ely au final d’un point de vue professionnel, comme un ordre.
Par pitié appelle-moi Ely ici … Moi ben … le travail me fait du bien comme il me l’a toujours fait. Tu dors bien ? Demanda-t-elle faisant visiblement allusion aux traumatismes qui ressortaient.
Non Ely, je dors presque pas. dit le garçon toujours dans la même posture, son timbre de voix faiblissant au fur et à mesure de sa phrase.
Moi non plus pour être honnête … je comble avec le boulot mais c’est juste pour ne pas me retrouver en pleine crise de panique ou faire une terreur nocturne …”
Au vu des pots de médicaments vides présent sur le bureau qu’utilisait Ely pour repousser son sommeil, on pouvait aisément voir qu’elle ne mentait pas. Pour aucun soldat, peu importe comment ils ont vécu la guerre et dans quels camps il était, la guerre a été une expérience forte … trop forte.
Tu peux t’asseoir à côté de moi un instant ? Demanda-t-elle hésitante, n’osant pas lever le regard.
Alexandre vint alors s’assoir comme le demanda la fille, évitant le contact visuel avec elle, remontant légèrement le Holster de son arme pour ne pas que celui-ci le dérange pour le reste de la soirée.
Tu as combattu autre part qu’à Cherry Leaf ? Demanda Ely alors qu’elle posa sa tête sur l’épaule d’Alex.
Négatif. se contenta t’il de rajouter.
J’ai pour ma part effectué quelques autres missions avant cette bataille. Je peux t’en parler ?
Affirmatif.
J’étais dans les renseignements. On était en équipe de trois. Il y avait moi, Ryu et Kaïto, un ancien camarade. Un fois, on a eu pour mission de découvrir une base ennemie cachée dans une forêt … ça s’est mal passé. Kaïto y est resté et j’ai ramené … un petit souvenir, dit-elle en relevant sa manche gauche.
Son bras portait encore les traces sévères d’une brûlure au troisième degré.
J’ai … j’ai intégrer l’armée à la base pour me punir d’une chose que je me voulait d’avoir fait pourtant, cette mission a conduit au massacre de plusieurs milliers d’homme par nos alliés. Alex, tu te souviens quand tu me disais que je créerai des armes qui feront trembler le monde ? J’ai pu échapper à ce destin mais ce jour là il m’a rattrapé.
Elle pris un temps pour souffler.
Je ne peux pas me plaindre, j’ai toujours eu une place avantageuse, même dans l’armée. Je n’ai beau avoir fait que trois mois de service j’ai pu rentrer au pays sans problème grâce à l’influence de ma famille et les missions que je devais faire étaient beaucoup moins risquées que de servir de chair à canon comme ces hommes qui ont été massacrés à Cherry Leaf … pourtant …
Les larmes lui prirent alors les yeux, visiblement incapable de les contenir encore plus.
Je n’arrive pas à relativiser, à me convaincre que j’ai eu cette chance. Je n’arrive pas à m'arrêter de pleurer. Je n’arrive pas à garder cette dignité que je dois avoir au moins pour les autres qui sont morts …
Al’ laisse la fille pleurait, il ne la regarda même pas, peut être parce qu’il a eu peur d’elle, ou simplement par état d’esprit aussi. Il ouvrit la bouche pour tenter de répondre à Ely, mais rien ne sortit, il ne savait même pas quoi lui dire, il resta alors ainsi bouche ouverte, silencieux, La fille pleurant à ses côtés.
Finalement, Ely arriva à se calmer au bout de quelques minutes à pleurer. Elle regarda Alex qui semblait perdu et sourit un peu.
Je dois te paraître bien capricieuse, la parfaite petite fille de riche qui se plaint … Désolé Alex, je voulais pas t’offenser et te déranger … fais ce que tu veux maintenant …
Elle s’allongea alors dans son lit, lui tournant le dos, se sentant trop honteuse.
Ce n’est pas si mal que le nom des Ant t’es épargné.. ça m’a permis de te voir.
Tu dois être bien déçu de ce que tu retrouves … comment peux-tu même ne pas me haïr alors que je suis partie comme une voleuse après que tu m’ai sauvé d’Olympus ?
Je me suis seulement résigné à attendre que t’es des sentiments pour moi. J’étais un peu égoïste au début de vouloir remplacer Aizen, je ne demanderai plus à le remplacer. Si ton cœur appartient à Aizen, je ne chercherai pas à le reprendre”
Il commença à se retrouver.
Beaucoup de gens n’auraient pas fait 1 dixième de ce que tu as fais dans ta vie.
Peut-être oui … je suppose que chacun a ses boulets à traîner … désolé d’être l’un des tiens …
Tu n’es pas mon boulet, mais ma raison de vivre dit le garçon en se dirigeant vers la porte.
Alors pourquoi tu me fuis autant ? Si tu venais me prendre maintenant je ne te résisterai pas, dit-elle toujours allongée.
Je ne te fuis pas dit il en posant la main sur la poignée de la porte. Couchez avec une fille sans avoir de sentiment pour elle j’ai fait ça quasiment toute ma vie. Tout ce que je veux c’est.. il resta silencieux, ne pouvant pas dire grand chose de plus.
Que je t’aime ?”
Alexandre resta silencieux, son silence signifiant seulement une réponse affirmative.
Bonne nuit Ely, si tu as un problème, tu sais où est ma chambre, ou alors tu mon numéro, au choix. il entama alors la fermeture de la porte de la fille.
Tu ne veux pas … juste … dormir avec moi ? Sans rien d'ambiguë ! Juste … dormir à deux aide à faire partir les cauchemars …, justifia la fille, hésitante.
Alexandre se stoppa s'arrêtant juste avant que la porte claque. Il attendit quelques secondes, avant de rouvrir, réentrer dans la chambre, puis fermant cette fois-ci la porte de la chambre.
Je dirais que c’était un ordre.. dit alors le garçon à se rapprochant du lit.
La fille sourit de la où elle était. Elle releva les draps de son lit pour lui permettre de rentrer avec elle. Ely choisi de garder son pyjamas, ne voulant pas rendre la situation plus gênante. Ainsi, les deux passèrent la nuit dans les bras l’un de l’autre. Pour une fois depuis un peu plus de huit mois, Ely passa une nuit relativement tranquille.
Deux années passèrent, deux années pendant lesquelles Alexandre était au service de la famille Ant. Ely quant à elle décida finalement de reprendre réellement son travail. Elle avait obtenue un contrat aménagé avec son laboratoire, travaillant deux semaines sur place et deux autres semaine chez elle. Au bout de sa première année de travail on pu vérifier le talent qu’elle avait déployée durant ses années de thèse. Grâce à cette perspicacité, son équipe décrochait plus de contrats -tous pour l’armée- et avaient en même temps plus de moyens. Concernant Robert, elle eu la chance de le recroiser à un meeting. Il avait choisi de continuer dans la même voie et travaillait maintenant avec les équipe qui développait les célèbres aéronefs japonais. Ils furent véritablement heureux de se retrouver, surtout après les événements qui les avaient séparés. Cependant, chacun d’eux deux avait pris une route différente et les sentiments passés le resteraient. Il n’en demeure pas moins que pour l’un comme pour l’autre, cette admiration scientifique restait intacte et que s’il advenait qu’il devait travailler ensemble, ils en seraient ravis. V - Notre Destin
Ainsi passa la vie d’Ely et Alexandre durant ses deux années. Au fil du temps la fille faisait de moins en moins de cauchemars et le sommeil lui revenait -en grande partie grâce à Alex-. Leur relation était pourtant toujours … incertaine. La fille n’arrivaient toujours pas à passer ce blocage qui l’empêcher de se relancer corps et âme dans une relation. Mais, chaque jours qui passait, elle savait de mieux en mieux que sa vie ne pourrait pas continuer dans celle d’Alex. Ainsi, il est tout naturel que, dans le courant de l’an 2050, lorsque sa faculté lui a proposé l'opportunité de prendre un nouveau départ sur le territoire d’Olympus, elle ai directement proposé à Alex de l’accompagner.
Alexandre de son côté continuait son service de majordome au service des yakuzas normalement, préférant être le moins que possible impliqué dans tout ce qui était règlement de compte ou échange de marchandise. Lorsque Ely lui fit sa proposition, il était en train de préparer les “Chocolats chauds Scipions” pour les membres de la famille, il fut si surpris par la demande de la fille qu’il renversa de la chantilly sur le comptoir, (bordel de merde). Chaque jour il pensait à Ely qui croisait Robert, quel fils de pute ce Robert se disait-il à chaque fois. Quel intérêt y avait-il à concevoir des armes.. Il se redressa alors, prenant une éponge tout en demandant à la fille :
Olympus ? T’es sur de toi ?
C’est une zone vierge maintenant que la guerre est terminée, on pourrait prendre un nouvel envol, laisser cet enfer qui nous tourmente depuis longtemps derrière nous. C’est aussi là-bas que l’on s’est rencontré … on pourrait reprendre l’histoire qui a été abandonnée inachevée qu’en penses-tu ?
Tu as encore espoir toi ? dit il en finalisant la présentation de sa boisson.
L’espoir créer la vie non ? Si tu abandonnes tout espoir c’est comme si tu te suicidait. Ma mère me le répétait souvent petite alors que j’étais encore incapable d’apprendre mes leçons.
Le garçon expira déposant alors les tasses sur un plateau avant d’en tendre une à Ely.
Tu te souviens de ce que je t’ai dis il y a 3 ans ? A l’armée.
Je ne dormais pas alors rafraichis-moi la mémoire, ricana-t-elle.
Tu m’as capturé à Cherry Leaf, alors je te suivrais où tu iras.
Ely lui sourit pour toute réponse. Pour tous les deux l’avenir ne pourrait se construire que d’une façon : l’un avec l’autre.
Ainsi, après bien évidement un scène d’embrassade familiale et assez malaisant du fait que le père de la fille avait pris le garçon en affection, Ely Ant et Alexandre Scipion prirent la route une fois encore des Amériques. Une route remise à neuf, pleine d’espoir, de déceptions, de rires ou de pleurs. Personne n’était capable de prévoir ce qui arrivera. Vont-ils retrouver d’anciens camarades, apprendre leur mort, s’en faire de nouveaux et les perdres ? Une chose était pourtant sûre : le Destin les atteindait de pied ferme en terre d’Olympus.